Lit - Vert - Poule * AMY*

TW : Langage vulgaire

Sans un mot, je fis apparaître une plume et un encrier avec ma baguette et j’en profitais encore pour nous sécher. J’avais toujours été doué pour les sorts domestiques, prouvant que ma destinée était de faire homme au foyer. En plus, la famille d’Apolline étant riche c’était vraiment le plan parfait. Sursautant un peu, me rendant compte qu’effectivement Apo prenait l’intégralité de mes pensées, je lui signais avec ces mots :

Pour Amy Jordan, ma plus grande fan.

Avec un léger sourire, je lui gardais la main. Mes yeux se levèrent vers les siens, repensant à tout ce qu’on avait dit et surtout ce qu’elle avait dit. Moi, tout ce que je voyais dans le fond de ses yeux quand je voyais mon reflet c’était un imbécile qui avait certainement manqué des années de bonheur avec une fille très simple. Avec un léger sourire mélancolique, je regardais les lèvres d’Amy ENCORE UNE FOIS avec envie. Il fallait vraiment que j’arrête de picoler. Je baissais finalement les yeux et la tête ; retrouvant le contrôle de mon corps et mon esprit. Je lui lâchais sa main et prit quelques gorgées. Dehors, on entendait la musique. On était en train de râter les concerts, mais ça, c’était évident.

« C’est vrai. »

J’avais pas grand-chose à dire de plus. J’étais rentré dans la friendzone ! Avec un petit soupire, je regardais la surface de la piscine sans réellement la voir, perdu dans mes pensées.

« C’est bien d’avoir pu parler de ce genre de chose. Enfin je brois. Vrois. Crois ? »

Je la regardais en souriant bêtement et en levant ma bière moldue. Elle tabassait celle là, et on avait pas besoin de ça pour être encore ivre. Voyant le sol un peu tourner je soupirai. J’avais ENCORE bu trop vite. J’avais cette facheuse manie de boire rapidement. Mais ça reflétait parfaitement ma personnalité ! Je me levais en posant une main sur l’épaule d’Amy, serein. Comme un ami. Pour une Amy.

« T’es la meilleure Amy. »

Je lui fis un léger clin d’oeil, toujours avec autant de charisme même ivre. Surtout ivre en réalité. Désignant l’extérieur où on entendait les chants et la musique, je me pris soudain d’une envie de danser et de nous finir complètement torcher dehors. Il était pas encore temps d’aller se coucher.

« Bon on va baiser ? »

Ma langue fourcha. Mon pied glissa tellement j’étais choqué du lapsus. Je tombais sur le côté de tout mon poids. Ma hanche, mon coude et ma tête touchèrent le sol presque en même temps puisque je n’étais pas tant musclé que ça. Je me mis à beugler de douleur. J’avais pas très mal, mais je préférai faire croire que j’avais très mal plutôt que de revenir sur le lapsus.

« ARGHHH AIE ! J’VOULAIS PAS DIRE CA AMY ! »

Je me mis sur le côté comme un cachalot blessé, ivre et meurtri. Me caressant la hanche, j’avais l’air… étrange dans cette posture.

« Je crois que j’ai trop voler. J’confonds les légumes. »

Quand je buvais j’étais réputé pour confondre et mélanger les mots. Une fois, j’avais dit à Asel qu’elle avait une grosse meule alors que je voulais dire une grosse voix. Toujours de côté ; je me mis à geindre dans un bruit long et sonore ; tel la plainte d’un animal blessé prêt à être abattu.

« Vas-y sans moi Amy Jordan… C’est ton cadeau… Laisse moi manger ici. »

Je voulais dire mourir bien évidemment… Je roulais sur le côté pour me mettre sur le dos et observer la toile de tente qui vascillait dangereusement. Avec un soupire, je finis par dire gravement :

« Tu dois me trouver ventricule. »

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Je ne reviens jamais sur ma parole! C'est ça être un vrai sorcier! 

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Lit Vert Poule

feat. @Michel-Ange Grimm

Michel-Ange, en véritable future star, accepta gentiment de signer son attèle avec un style de grand prince. Amy en eut le cœur battant et se promit de garder précieusement le mot de son capitaine. Ce dernier lui saisit la main en lui lançant l’un de ses sourires dont il avait le secret. C’était véritablement son principal atout. Son sourire. A toute heure et en toute situation, un sourire canon. S’il devait exister un slogan pour désigner Michel-Ange, il aurait ressemblé à ça. Son visage entier ne semblait avoir été conçu que pour s’éclairer ainsi, de ses pommettes à ses yeux rieurs. L’ensemble fonctionnait à merveille et donnait envie de le serrer contre soi jusqu’à lui briser les côtes. Pourtant, son rictus se crispa légèrement alors qu’il la dévisageait intensément. Le moment devenant soudainement étrange pris heureusement fin assez vite alors qu’il plongea le nez sur sa bière, la retournant pour en boire de grandes gorgées. Avec un rire de gobelin goguenard Amy l’imita, sentant l’alcool la réchauffer aussi bien que les sorts parfaitement maîtrisés de son ami.

Ce dernier babillait – l’alcool rendant difficile sa prononciation – bien qu’il semblât à Amy qu’elle le comprenait de mieux en mieux au fur et à mesure que le niveau de sa bière baissait. Ange était content qu’ils aient pu se parler si ouvertement, et la Poufsouffle était bien d’accord avec lui. Ils avaient eu envie l’un de l’autre ? Et alors ! Pas de quoi fouetter un fléreur ! La vie n’était-elle pas une succession de pommes offertes qu’on choisissait de croquer ou non ? Tout dépendait de l’heure des repas… Et des casse-croutes… et des petites fringales de cours de route… Amy ne sût rapidement plus à quoi elle pensait alors qu’elle se rendait compte qu’elle avait grand-faim. Aussi, elle bu une nouvelle gorgée de bière pour se rassasier avant de la recracher aussitôt au visage de son ami.

Baiser ?!

Est-ce qu’il lui proposait réellement de coucher avec lui ?

Prise de vertige, Amy n’osait à peine imaginer toute l’ampleur de ce que cette proposition recelait avant qu’il ne revienne sur ses mots, au sens propre comme au figuré car il s’étala au sol dans une espèce de nage hors de l’eau. Il semblait s’être fait mal et pris à l’instant d’après une pose des plus sexy qui obligea Amy à détourner les yeux en rougissant. Vraiment, elle devrait rester sur ses gardes avec son camarade qui ne se rendait pas compte de son charme. Pour autant, elle le croyait sur parole quand il disait avoir trop volé. Pour un poursuiveur ça semblait logique. Et elle-même avait beaucoup de mal à différencier certains légumes bizarroïdes comme le topitambour, le gardon ou encore le rutabagage… Il était par contre hors de question qu’elle le laisse manger sans elle ! Pas quand son ventre gargouillait ainsi à songer à des tas de légumes imaginaires… S’il suffisait de trouver son ventricule, elle devait pouvoir y arriver ! Y devait bien y avoir un lien avec le ventre, non ?

- Hauts les cœurs, cap’tain, s’exclama-t-elle avec un enthousiasme renouvelé à l’idée de manger tout en lui enfonçant le doigt dans son ventricule. Ce dernier était tout plat, il fallait vraiment que le jeune homme mange quelque chose… On va se trouver à bouffer ça ira mieux ! Tu sais que j’ai vu un stand de bière-rosé ? Ils appellent le cocktail le baisé ! C’est ça que tu voulais dire j’imagine ! Tu veux un baisé ! Et pas tu veux baiser ! Ahaha ! J’suis bête… Tu sais Zoran et moi on a baisé ! Il m’a tout appris, je connaissais rien avant ! J’suis sûre que maintenant je suis trop forte ! Un hot doggy style ! Tu veux tester ? Un hot dog ? Moutarde ketchup ? Ils ont l’air trop bon au stand d’à côté ! Ça s’appelle le Hot Doggy Style ! C’est rigolo non ? Accio hot doggy style !

La baguette tendue vers la porte de la tente qui menait à l’extérieur, la petite sorcière espérait pouvoir profiter de délicieux petits sandwichs à la saucisse en toute gratuité. Pourtant, pendant un long moment, rien ne se passa. Pestant contre ses faibles talents magiques, la jeune fille mit un moment avant de se rendre compte que le sol commençait à trembler de plus en plus fort autour d’eux. Soudain, déchirant la toile de tente, ce fut le stand dans son ensemble qui s’avança à toute vitesse vers eux, creusant au passage une énorme tranchée dans le sol.

« Ecoute Amy je... »

J’allais dire que je commençais à fatiguer et que je faisais plein de bétise et que si ça continuait je ne contrôlerai plus rien, et que très certainement mes besoins primaires allaient revenir au galop. Alors que j’avançais vers elle pour lui dire, je la vis lever sa baguette et balancer la formule. Vacillant sous l’effet de l’ivresse je mis mes deux bras devant pour me stabiliser. Mes deux mains, je les mis sur les épaules d’Amy alors qu’elle se confiait sur sa vie sexuelle.

« Et moi ça fait des mois que j’ai pas fait ça non plus… T'es pas obligé de narguer les autres ok? »

Je la lâchais et je me massais les parties de mon corps meurtri. J’étais élastique comme elle mais j’avais mes limites. Je savais que là, j’étais ivre donc tout allait plus ou moins bien. En revanche le lendemain allait être très compliqué à gérer. Mon sourire revint quand elle parla de hot dog.

« On avait failli raté le souper ! »

C’était le dernier des sept repas qu’on avait établi Amy et moi quand on s’était rencontré. C’était le plus important car c’était celui qu’on prenait avant d’aller dormir. Je la vis lever sa baguette et j’entendis le sol trembler. Elle avait pas fait une erreur ? La terre s’éventra devant nous. La moitié de la tente se déchira. Je sautais alors sur Amy pour la protéger avec mon corps. Je reçus un morceau de bois dans le dos, mais rien de grave. Je me redressais en vacillant.

« WAW ! AMY ! »

Je l’observais. Qu’est ce que j’allais faire ? La gronder ? M’engueuler avec elle ? Certainement pas !

« Félicitations ! Quel sortilège d’attraction ! Enorme ! »

Mais il y eut une détonation sonore. Un sorcier assez gras en tablier sortit du stand qui était sur le côté. L’air furieux, il s’avançait vers nous baguette à la main.

« C’est vous qui avez fait ça ?! »

Je sortis la mienne avec dextérité malgré l’ivresse. J’envoyais un sortilège de désarmement qui n’enleva pas sa baguette mais sa toque graisseuse un peu plus loin. Il me regarda offusqué et mon pointa avec sa baguette.

« Vous allez payé ! Vous allez me rembourser ! Attendez que vos parents !... »

« WOHW CALME TOI ! J’vais payer ! »

Face à face et baguette brandit, je finissais par m’approcher de lui comme dans Jurassic Park. Ma main gauche passa dans ma poche, et j’en sortis une bourse. Je lui jetais dans ses petits bras potelés.

« J’achète ton stand et ton stock, maintenant va profiter de la fête ! »

Le sorcier allait rouspété, mais quand il ouvrit la bourse, ses yeux s’écarquillèrent de surprise. Il s’en alla alors, sans demander son reste. Je me tournais vers Amy.

« On a vraiment eu chaud ! »

Les mains sur les hanches, j’observais alternativement Amy et le stand un peu cassé mais pas trop que je venais d’acheter. La moitié était rentré dans la tente et avait fait s’effondrer la moitié de cette dernière. Ca sentait bon. Mon regard s’illumina.

« Tu penses à ce que j’pense ? »

Un sourire malicieux passa sur mon visage. Ivre, je me dirigeais vers la stand qui était ma propriété. Enfilant un tablier, j’en jetais un à Amy. Je tombais à l’arrière sous l’effet de l’alcool, et je me redressais pour lui dire que tout aller bien.

« Amy ! On a notre propre restaurant ! On va l’appeler… A la Grosse Saucisse Généreuse ! C’est génial non ! »

Je remis les fourneaux en marche. D’un coup de baguette, je finis de replier la tente alors qu’Amy était juste à l’entrée. D’un autre coup de baguette, je réparais la partie un peu cassé du stand. L’odeur des saucisses se firent sentir et les badeaux qui avaient vu la scène commençaient déjà à s’ameuter.

« Venez goûter la Grosse Saucisse Généreuse Grimm-Jordan ! Approchez approchez ! »

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Lit Vert Poule

feat. @Michel-Ange Grimm

Michel-Ange parut si fier du sortilège d’Amy que le visage ébahi de cette dernière se fendit rapidement d’un sourire plus grand qu’elle. Mais sa réjouissance fut de courte durée quand un sorcier sorti en furie de ce snack ambulant, s’agita et vociféra contre eux. Avant même que la petite sorcière n’ait eu le temps de se confondre en excuses, son camarade avait déjà entreprit un sublime lancer de bourse. Les yeux pingres du restaurateur magique brillèrent du même éclat d’avidité que les pupilles claires de la Poufsouffle. Elle l’oubliait souvent, mais Michel-Ange était riche… Très riche… Amy avait fait la liste des qualités qu’elle recherchait chez un homme à Adil, et une belle fortune était un bonus non-négligeable. Il fallait croire que l’Ange Doré avait toutes les qualités au monde.

Un instant, la jeune Jordan fut submergée par la possibilité de se construire un avenir radieux en compagnie de son ami mais rapidement, son fidèle cœur de Poufsouffle lui rappela où s’était accrochée sa loyauté. Le souvenir des beaux yeux bleu de Zoran lui arracha des frissons. Pendant ce temps, Grimm commençait à s’approprier son nouveau bien comme un enfant le matin de Noël. Agitant sa baguette magique à droite et à gauche, il remettait en marche les différentes machines à fumer, bouillir, faire flamber ou rôtir. Gagnée par son enthousiasme, Amy se jeta à sa suite avant de se rendre compte qu’elle n’avait aucune idée de son rôle dans toute cette brillante organisation. Se sentant alors de trop en cuisine, elle sauta sur le comptoir pour attirer les passants.

- Allez allez, ne soyez pas effrayés par la Grosse Saucisse Généreuse ! Elle est fondante, elle est juteuse !

Soudain, une idée de génie traversa son esprit dispersé.

- Une saucisse offerte pour quiconque arrive à boire plus de bière que moi ! C’est vous qui fournissez les bières par contre…

Sa mine de petite fouine astucieuse se tourna vers Michel-Ange avec un clin d’œil évident. Jamais aucun soulard ne parviendrait à étancher sa soif. Ce petit marché leur permettrait de recruter de nombreux clients mâles à l’égo démesuré et de gagner beaucoup d’argent, tout en buvant des bières gratuites. Mais au bout de quelques pintes, Amy se rendit compte que c’était son propre égo qui était plus gros qu'elle. Elle commençait à voir trouble et s’assit sur le comptoir en s’appuyant sur son ami pour ne pas tomber.

- Okay, notre offre vient d’expirer, souffla-t-elle en agitant les mains pour mettre fin aux demandes de plus en plus pressante de la clientèle. Puis, se tournant vers Michel-Ange, elle lui lança de sa forte haleine alcoolisée.

- T’sais quoi, Ange ? On devrait carrément ouvrir un bar ensemble ! Vient on fait un pacte…

Complètement ivre, elle leva un doigt devant elle tout en s’étonnant de leur nombre démultiplié.

- S’dans 20 ans on a pas réussi d’la vie, on monte une affaire tous l’deux…

Assez fière de son idée, elle se mit à rire avant de sauter jusqu’au sol, se vautrant à moitié. Son envie de dormir la pris si soudainement qu’elle n’eut que le temps de se pelotonner sous le comptoir pour s’endormir en ronflant bruyamment.

L’enfer des fourneaux m’avait un peu fait décuvé. Pourtant, alors que les saucisses et autres bonnes ripailles cuisaient sous ma baguette de Poufsouffle aguerri par les sortilèges culinaires, je ne pouvais m’empêcher de siroter encore une bière ou deux durant ce nouveau service. D’un œil perçant et bienveillant je veillais quand même sur la jeune demoiselle qui était parti dans un concours d’à-fond avec les premiers venus. Quelques heures suffirent pour qu’elle soit totalement ivre et me propose un espèce de pacte étrange. Sans crier garde, je quittais les fourneaux et je lui tapais dans la main en gueulant.

« Tenu ! Et si t’es célibataire, et que moi aussi ou qu’Apolline m’a jeté, j’tépouse ! »

Le son de nos mains résonnèrent comme avec un écho magique. J’arquais un sourcil assez surpris. Etait-ce l’alcool ou notre pacte venait d’être un peu enchanté. Boarf, après tout, se marier avec Amy et monter une affaire avec elle… Y’avait vraiment pire comme situation et c’était même difficile de faire mieux. Quand je l’a vis s’endormir de l’autre côté du bar, je levais ma baguette et une détonation assourdissante, sauf pour les oreilles d’Amy que j’avais enchanté pour qu’elle n’entende rien retentit. La foule se calma et je déclarai :

« ON FERME ! C’ETAIT LES DERNIERES SAUCISSES ! MERCI D’AVOIR CHOISI LA BOUTIQUE EPHEMERE SAUCISSE JORDAN&GRIMM ! »

Certains râlèrent, d’autres se voulurent se rebeller. Mais grâce à ma baguette et aux détonations qu’elle dégageait menaçante et surtout grâce à mon fin talent de négociateur de fin de soirée, je réussis à mettre rapidement tout le monde à la porte. Titubant, je terminais ma bière et je me retournais pour regarder le désordre que nous avions mis et que je rangerai certainement que demain. Déposant mon verre sur le bar, je pris un sandwish et je m’assis devant Amy, songeur. Mangeant ce dernier, je la contemplais, veillant sur elle comme un Dragon veille sur ses œufs. Pensifs, je me demandais comme une amitié comme la notre pouvait encore traverser le temps… Avec un léger sourire, et la bouche encore pleine, je terminais mon sandwish et me dirigeait vers elle. Non sans mal, j’arrivais tout de même à la porter comme les héros portent les filles dans tous les bons films. Titubant sous la bière et le poids, je me dirigeais vers son lit de fortune, qui était placé au milieu du bazar de la tente. Avec un amour amical infini, je la déposais dans son lit. Puis, d’un coup de baguette je lui mis une épaisse couverture et je déposais enfin un baiser sur son front.

« Dors bien Amy chérie. »

Puis, à mon tour je m’étirais. Avant de partir, je veillais quand même à ce que son amulette soit toujours en place. Puis, j’approchais d’elle une bassine et une bouteille de 3 litres d’eau gazeuse que j’avais spécialement préparé pour l’occasion, ainsi qu’une petite fiole de potion revigorante.
Fier de prendre autant soin de mon amie, je me mis à mon tour dans mon lit, juste en face. Et, avec un léger sourire très satisfait de l’ensemble des souvenirs que je m’étais fais avec Amy, je sombrais dans les bras de Morphée.

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