Animation : Le bal de Yule

Bal de Yule

soirée du 21.12„
ft. Hogwarts.

Désarçonné par le manque de savoir-vivre et la gouaille dont la vipère (@Céleste Delacroix) pouvait faire preuve, alors qu’elle s’était adonnée aux mêmes manières quelques instants auparavant, imposant sa présence sans que l’on y ait invitée ; le jeune Kim secoua la tête, une légère grimace tirant ses traits égayés, avant que ses pupilles ne viennent à s’échouer dans les profondeurs enchanteresses du plafond magique. « 진짜 ? 정말 어이없네. ¹ » D'un soupir désespéré, marmonnant dans sa langue maternelle, le sang-pur avait encore du mal à en croire ses oreilles. Un sourire goguenard dérida ses paupières et dessina l’ombre de ses généreuses fossettes en apercevant la verte se prêter d’une gymnastique grossière. Finalement, il exultait de cette petite victoire arrachée d’un élan colérique, bien content de lui avoir fait un bon bain de pied à l'eau de vie. Jetant la serviette sur le buffet, sans accorder une once d’attention à cette harpie aux grands airs bourgeois, ses iris suivirent le couple de poussins avant de se reposer sur la silhouette familière de sa capitaine.

Happant un nouveau verre d’un plateau ambulant, une exclamation silencieuse glissa d’entre ses dents, alors que la batteuse lui présentait, sans grande conviction, le menu d’une soirée rythmée par des accords de cocasseries estudiantines sans saveur. En somme, le bal représentait tout ce que l’Aigle cherchait à fuir. D'un claquement de langue, marquant un refus catégorique d’entrer dans un jeu de rumeurs et messes basses puériles, le bleu espérait ne pas avoir mis un pied dans la cage au troll par sa maladresse. La simple idée de prendre un maléfice croisé, le fit déglutir et regretter amèrement de s'être plié au souhait de son abeoji. « Hm, je vois, le moment propice pour laver son chaudron en public… Charmant ! » Soutenant le regard de @Yeleen Sô, un rictus empathique élaguant la commissure de ses lèvres, l'asiatique comprenait clairement ce besoin de se débiner devant une guerre d'egos et le conflits de sentiments attisés par l'ambiance festive et arrosé d’un rendez-vous annuel.  

La lippe mordillée à la demande de l'Aiglonne, une brocarde effaça ce sourire-miracle, masque d'apparat fragile succombant à l'envol d'un embarras embrasé. Passant une main dans ses mèches d'ébènes, ses amandes survolèrent la foule à la recherche du visage familier et rassurant de sa cousine (@Artémisia MacKintosh). « Je ne comptais pas venir… Décision de dernière minute. Elle ne doit pas s'attendre à me voir ici et je ne veux pas l'ennuyer… » Lui qui n'était pas certain de rester plus que nécessaire, ne souhaitait en aucun cas gâcher la soirée de celle qu'il considérait comme une petite sœur par . Et alors qu'il scrutait la masse de convives, un éclair de lucidité le frappa. Une moue navrée raidit les muscles de son minois et dans un effort de ne pas s'imposer plus que de raison, il s'inclina légèrement dans une révérence timide. « Désolé, ton cavalier doit t’attendre et je suis là à te retenir à parler commérages… » Son index taquinant sa nuque, il se sentit un peu honteux de soustraire la brune de son partenaire.

Cela faisait plusieurs minutes qu'il attendait le retour de sa soeur Elaine, alors qu'elle lui avait bien promis de ne faire qu'un saut dans les cuisines de Poudlard sans s'attarder davantage qu'à remplir la simple tâche de déposer le gâteau de la réception. Mais il fallait avouer que sa soeur avait parfois cette liberté hors norme de suivre n'importe quel parfum sucré, volant comme un papillon au lieu de rester concentrer et il souffla comme un buffle alors qu'il longeait le chemin de pré au lard pour arriver jusqu'aux grandes portes.

Tâtonnant jusqu'à sa poche arrière pour en sortir l'invitation que les Yards recevaient tous les ans sans jamais l'avoir utiliser, Glenn la présenta rapidement au garde (@Braxton Clearwater) maugréant à qui voulait l'entendre qu'il cherchait Elaine.

Cependant, il n'avait pas du tout la tenue adaptée, faisant rapidement tâche au milieu de la foule qui avait pourtant les yeux rivés sur le ministre Dunn arrivé en grande pompe. Alors qu'une mouette de personnalités politiques s'y précipitait, il profita de l'attention accordée à la directrice de l'école pour prendre doucement le bras d'@Aena Nightingale sans réellement voir @Scott Nightingale juste à ses côtés, bien trop occupé à vouloir simplement retrouver sa soeur et partir. Sentant le parfum de sa soeur sur sa meilleure amie, il sut sans même lui demander qu'elle devait forcément être dans les parages et lui accorda un sourire, remarquant la belle robe dans laquelle la jeune mère et célèbre potionniste s'était paré.

"Tu es ravissante !" Souffla-t-il poliment avant de détourner son regard vers la foule "Toi aussi Scott." Un ton un peu plus vague, il savait que son mari ne lui en tiendrait pas rigueur pour autant.

Il vit alors les cheveux si caractéristiquement blond de @Hope Standford, entendant de là où il était son rire et se surprit a lui tourner le dos, depoussièrant ses vêtements fraîchement débarqué des champs.
Ce fut à cet instant la qu'il vit Elaine, brandissant un flyer des trois balais, le secouer au loin pour lui dire bonjour avant d'ecarquiller les yeux, se rendant compte de l'écart qu'elle venait de faire.

Deux loups étaient dans la bergerie. Et fort heureusement, ils ne resterent pas assez longtemps pour se faire repérer. Sous le sillage d'un couple dansant, Glenn tira le bras de sa soeur pour quitter la place, serrant les dents alors que la salle était remplie de chasseurs ne voulant que faire tomber tous les lycans sous terre.

“Je suis bien trop bruyante pour que tu me perdes,” essaye de s’amuser Liadan, pour rassurer sa cavalière. Ça va aller. Elle a déjà fait pire. Bien pire. Et c’est plus simple de respirer et de se concentrer sur autre chose après lui avoir dit ce qui la tracassait. La Serdaigle est ravie que leurs chemins se soient croisés lors de ce premier cours de Sortilèges. Le destin a bien fait les choses, de lui envoyer Harry. Son amitié lui est précieuse. Just friends. Et elle sait quand écouter, quand parler, quand la distraire. “Oui ! Surtout maintenant que je sais que tu veux que je te fasse danser toute la soirée,” enchaîne-t-elle avec entrain. Il est feint, pour l’instant, mais il ne le restera pas longtemps. Pas quand la Serpentard la fait bouger, et sourire, finalement, alors qu’elle attrape le rythme. C’est facile, de se laisser porter, avec elle. C’est si naturel que c’en est inquiétant. Just friends, se rappelle-t-elle, alors qu’elle se surprend à admirer la manière dont ses cheveux sont arrangés, l’éclat particulier que donne le maquillage à son visage. “Je suis chanceuse. J’ai la plus jolie partenaire de la soirée,” dit-elle sans réfléchir le moins du monde. Malheureusement pour elle, c’est le moment où la musique semble s’arrêter, visiblement interrompue par les gens importants arrivant à ce moment-là. Ce qui fait que son compliment a résonné plus fort qu’elle ne le pensait, et qu’elle se retrouve à bouger sur une mélodie inexistante. Et elle finit par s’arrêter et par regarder Harry. Décidément. Même ça, on le lui enlève. “C’est… toujours comme ça, les Bals, à Poudlard ?” lui demande-t-elle. Pour dire quelque chose. Parce qu’elles ne peuvent pas danser, avant que les adultes ne l’aient décidé. Et qu’elle ne peut décemment pas continuer à détailler son si joli visage.

Quand la musique s’arrête, un léger rire secoue Eloïse. Dites-moi que je rêve. Il en faut cependant beaucoup plus pour la contrarier réellement, surtout en périodes de fêtes. Et elle en profite pour se tourner vers @Ima Soninké avec un air faussement accusateur : « Je vais réellement finir par croire que vous cherchez à tout prix à éviter ma compagnie. » Il n’est cependant clairement pas responsable de cette interruption, et les yeux de la Française se portent vers la piste de danse, où @Levana Rosenthal et @Jameson Clearwater les ont devancé. Ils se sont eux aussi stoppés et semblent fixer un autre point, qui attire son attention. Et la demoiselle n’a pas passé son temps à l’étranger sans se tenir au courant de la politique de son pays de résidence. Le couple ministériel est donc rapidement identifié. C’est avec une relative neutralité qu’elle les considère, même si, bien évidemment, prendre fait et cause pour les minorités est plutôt son genre. Il semblerait qu’elle ait eu d’autres chats à fouetter, on l’excusera. Il est certain qu’ils ne viennent pas de marquer des points avec leur attitude, mais tout semble encore possible … jusqu’à ce que la femme se dirige vers eux. Et, l’ignorant superbement, tente de lui dérober son cavalier. Les yeux d’Eloïse s’écarquillent. L’insulte est claire – après tout, il faut bien dire qu’elle n’est personne, dans le paysage politique, et c’est quelque chose qu’elle entretient. Mais le dédain clair affiché aurait de quoi faire sortir n’importe qui de ses gonds.

Fort heureusement, c’est son cavalier qui prend les devants. Et si elle a cru l’espace d’un instant qu’elle allait effectivement se faire abandonner, il n’en est rien. La réponse est parfaite, d’une courtoisie impeccable et ne transgressant aucune règle de la politesse élémentaire. Le silence est choisi de son côté, se contentant d’observer. Il y a un fin sourire, sur ses lèvres, alors qu’elle prend le bras qu’il lui tend. C’est à son tour de passer à côté de Love Dunn sans lui accorder la moindre attention, même si la gamine en elle est bel et bien en train de lui tirer la langue, dans son for intérieur. Incroyable. Et elle se retrouve sur la piste, sentant les pans de sa robe tournoyer légèrement avant qu’elle ne se retrouve contre Ima. Le sourire est étincelant et un léger rire lui répond alors qu’il lui présente ses excuses. « Vous plaisantez, j’espère ? Utilisez-moi comme ça quand vous voulez. » Sa voix est aussi basse que la sienne, sa joue l’effleurant quasiment. « Peut-être devrez-vous me protéger d’autres blessures. J’ai l’impression qu’on vient de dessiner une cible de plus dans mon dos. » Quoique. Elle doute d'être assez intéressante pour mériter des représailles. « A moins que ce ne soit à moi de vous protéger. J'espère que tenir cette promesse ne vous causera pas d'ennuis. » La main qu’il ne tient pas vient se glisser sur son épaule. « Ne vous en faites pas pour moi, une danse ne me fera rien. » Un mouvement lui fait relever les yeux alors qu’elle glisse : « C’était vraiment… » Et oui, c’est bien sa meilleure amie en train d’aller aborder le Ministre. Impressionnée d’être entourée de personnalités aussi hautes en couleur, elle finit sa phrase assez simple : « …charmant. » Le terme correct aurait sans doute été « impressionnant » ou « hot », mais les fêtes la rendent fleur bleue. En attendant, ils se tiennent sur une piste que beaucoup tardent à gagner, et la musique n’a pas repris : « Croyez-vous que cette soirée va pouvoir commencer avant minuit ? » Ou en tous cas, avant que tout le monde ne commence à s’impatienter.

Résumé:

Tenue:

L'entendre soudainement s'exclamer dans sa langue natal lui arracha un léger soupire, se rendant compte qu'il était forcément entrain de jurer poliment contre @Céleste Delacroix. Bien qu'étant sa cousine par alliance, la grande famille des sangs purs n'étant fait que de ce genre d'arrangement, elle se garda bien de lui avouer son lien de parenté et tenta de montrer à Sun une meilleure vue du bal, au delà des parents d'élèves et des figures politiques qui bombaient du torse en quête d'attention.

Le bal semblait avoir ouvert des hostilités et Yeleen tendit son verre vers @"Kim Sun-oh", guidant son regard loin des têtes d'affiches de Poudlard.

Seul un oeil avisé comme le votre remarquerait des détails honorant dignement les fêtes de Yule. montrant les bougies colorés, quelques références aux mythologies nordiques. Le bal de Yule était bien l'occasion de rassembler deux peuples autour d'un repas et d'histoire et Yeleen espérait néanmoins, malgré la présence de familles au sang quasi royal, que Sun passerai une bien belle soirée.

Je suis certaine qu'@Artémisia Mackintosh sera ravie de cette surprise. Secouant la tête par la négative, elle tenta néanmoins d'apercevoir une nouvelle fois la silhouette de Sean se détacher de la foule, espérant qu'il ne soit rien arrivé de fâcheux à l'entrée. Elle ne pouvait demander à son cavalier de passer toute sa soirée avec elle et éloignant cette petite once de peine qui pointait le bout de son nez, elle adressa au Serdaigle un léger sourire en coin.Tu ne me déranges pas, je suis au contraire heureuse de partager ce verre avec toi. En espérant de plus avoir l'occasion de le renverser. Un second sourire en coin plus tard, elle leva son verre jusqu'au sien avant de le reposer doucement au comptoir pour signer Puissions nous nous libérer très vite de ce spectacle.