Diego Oliviera - Sounds Like Chaos

Identité : Olivieira Diego

Date et Lieu de naissance : 1975, 2 Avril, Rio de Janeiro

Statut civil : Célibataire

Scolarité : Diego a fait l'intégralité de ses études à Castelobruxo. Et pour les petits curieux, s'il avait été à Poudlard il aurait été à... Serpentard .

Profession : Capitaineen charge du suivi des délinquants Internationaux sur le sol Britannique recherchés par le Congrès Internationale des Sorciers.

Habitation : Il dispose d'un petite chambre au Chaudron Baveur, payé bien évidemment par le CIS

Baguette magique : 27 cm, rigide en bois de Cèdre, contenant un poil de Capoiera.

Famille : La Famille Olivieira est une famille de Sang-Mêlé sans histoire originaire du Brésil. Les deux parents de Diego étaient des sorciers, sa mère travaillant au Ministère de la Magie Brésilienne, en tant qu'Archiviste et son père Médicomage à Rio de Janeiro.

Hérédité du sang :  La famille Oliviera est une famille de Sang-Mêlé simple et sans histoire particulière. Certains affirment qu'ils sont issue des colons hollandais, d'autres britanniques, ou encore d'autres natifs du Brésil. A vrai dire, ils en ont jamais eu rien à faire, et... A quoi bon de toute manière?

Particularité magique :
Diego est Occlumens de niveau 3. Il a été formé au Ministère de la Magie Brésilien, lorsqu'il était Brigadier a la Police Magique, puis Capitaine de la Section Nord Brésil  là-bas. Il excelle particulièrement dans les magies liés à l'esprit, afin de sous-tirer des informations (Expertise-Legilimens) ou de cacher celles qu'il connaît.

Caractère : Bourru - Discret - Abîmé - Sarcastique - Cynique - Loyal - Courageux - Noble - Réfléchi - Méthodique - Prudent - Vif - Mélancolique.
Patronus : Un Ara

Miroir de Risèd : Lui, entouré d'une famille entière et loin du Ministère ou du CIS, sur la plage de Rio de Janeiro

Epouvantard : Lui, seul et assis dans l'obscurité

Particularités : De part sa formation lorsqu'il a intégré le CIS, et même avant, Diego sait parler couramment 17 Langues qu'il a apprise grâce à un processus magique accéléré : Le Portugais, l'Anglais, le Français, le Chinois Mandarin, le Japonais, l'Arabe, le Russe, le Hindi, l'Espagnol, le Pendjabi, le Dari, le Bengali.
Mais également le Gobelbabil, le Langage des Fées, le Langage des Géants, des être des Eaux, des Trolls, et il comprend également quelques notions de Fourchelang même s'il est incapable de le parler.

Qui es-tu ? : Rémi, toujours vivant, rassurez vous, toujours la banane toujours debout :brax:

Faceclaim & Crédits : Pedro Pascal & Tumblr

Trigger Warnings : Les miens seront les votre et vice-versa

Comment avez-vous connu le forum? : Ahah

Un petit plus ? : Ohoh

A titre indicatif, cette zone servira de base pour noter les événements les plus importants dans la vie de votre personnage, étudiants ou adulte. Vous êtes bien sur libre de rajouter des dates clés de son histoire.

1975 : Naissance à Rio de Janeiro
1986 : Première manifestations magiques, Diego change la table en ballon de baudruche au plus grand bonheur de sa famille.
1993 : Entrée à Castelobruxo et début de l'enfer pour Diego qui est victime de discrimination sur son surpoids
2000 : Sortie de Castelobruxo avec un diplome en Sécurité Magique
2001 : Première année de service en temps que Rookie où il est confronté aux querelles liants les Ochoa les Almadovar et les Montero.
2015 : Accession au grade de Capitaine de Brigade Nord du Brésil.
2018 : Remerciements de la part du Ministre de l'époque, pour ses loyaux services et transferts au CIS contre son gré.
2023 : Arrivée à Londres dans l'optique de traquer les criminels internationaux sur le sol britannique.




« T’es qu’une petite merde mon gars ! T’arriveras jamais à rien avec un cul aussi lourd ! »

J’étais un peu surpoids. Et mon intégration à l’école de Police Magique était difficile. Les instructeurs étaient dur mais en même temps, le pays était ravagé par la corruption et la guerre civil. Alors, j’avais choisi le parcours qui me semblait le plus juste, mais peut être pas le plus simple. J’aurai pu faire comme mon père, Médicomage, ou comme ma mère, Archiviste. Mais… J’avais choisi la voie de la justice. Car toute ma vie j’avais souffert d’injustice. C’était une vengeance sur cette dernière, pour prouver que j’étais autre chose qu’un petit gamin en surpoids.

« Chef oui chef... »

Et j’avais surmonté l’obstacle. Puis les suivants. Pour finir major de promo, au plus grand plaisir de cet imbécile de Sergent-Instructeur




Courant dans les ruelles du Rio de Janeiro magique, je pourchaissais un petit criminel de bas étage du nom d’Ochoa. Connaissant la ville où j’étais né comme ma poche, j’estimais que la mission n’était pas si difficile que cela ! Courant dans les favelas qui existaient aussi côté magique, je passais dans une case pour prendre mon criminel par surprise. La plaquant au sol, il jura en espagnol et je levais ma baguette vers lui.

« Ahah ! Je t’ai eu coquin ! »

J’avais, à cette époque encore la naïveté et la fougue de la jeunesse. Mes coéquipiers arrivèrent et le pointèrent en jouls.

« Ca va les gars, j’lai eu tout est sous contrôle… Allez, ta baguette Och... »

Mais je n’eus pas le temps de finir ma phrase qu’un Feudeymon sortit alors de sa baguette et commença à dévaster les favelas. Mes yeux s’écarquillèrent et je voulus l’arrêter dans sa folie mais il avait disparu. Dans un réflexe, je me tournais vers mes coéquipiers pour leur dire de fuir, mais trop tard, les flammes les enveloppèrent. De peur, je tournais alors sur moi même pour transplaner, sur la colline surplombant la cité magique. Le feu était alors en train de se répandre, dans des hurlements infinis. Je regardais les flammes lécher les habitations de bonnes fortunes, totalement impuissants, et me promettant à moi même alors ce jour là, de n’oeuvrer que pour éliminer les criminels dans son genre…



« C’est une attaque de Lycan, chef. Elle a été plus violente que les autres. »

Les gyrophares enchantés de la Bridage de Police Magique Nationale brillait tout autour de moi. Je me rappelerais toujours de cet instant. La mâchoire serrée, l’uniforme impeccable, j’observais moi même l’Ile de Ilha ravagée par cette attaque de Loups. Les mains sur les hanches, je déclarais :

« Ok, vous me quadrillez le périmètre. Rassemblez les survivants et examinez les. S’ils sont mordus, transférez les immédiatement à Rio. S’ils ne le sont pas, essayer de faire preuve de psychologie pour leur retirer des informations. »

Je m’avançais alors et m’approchait d’une bicoque où une jeune fille semblait regarder dans le vide. M’approchant delle, alors que les Brigadiers étaient en train d’excuter mes ordres, je remarquais la cicatrice qu’elle avait. Ce n’était pas une morsure. Avançant avec précaution tout de même et une élégance certaine, je m’approchais d’elle pour… Finalement m’asseoir à côté d’elle.

« Vous devriez aller avec les autres. Vous faire soigner cette vilaine blessure. Je sais qu’il n’y a pas de mots pour réconforter une douleur comme celle là. »

Je lui tapotais très légèrement le dos, enlevait mon blouson en cuir de Dragon et déclarait de ma voix grave et chantante en Brésilien bien évidemment :

« Gardez là. Et tâchez de pas rester seule. La solitude, y’a rien de pire. Ma carte est dans la veste, au cas où. »

Je ne lui adressais ni sourire gentil, et ne lui adressait aucune parole réconfortante. Au Brésil, nous avions le respect du deuil. Je me contentais de lui accorder un dernier regard avant de partir. Ma baguette me démangeait, et je savais que je ne les enverrai pas en prison, ni en Enfer, mais directement dans le Tartare.





« Comment ça je dois dégager ? »

Je regardais le Ministre de la Magie Brésilienne dans les yeux. Depuis, les années avaient passé et j’avais plus que de l’excellent travail. J’étais devenu un membre de la BPM Brésilienne exemplaire, et j’avais gravi les échelons un a un avec un travail certes critiquables en tant que respect des suspects, mais exemplaires sur le plan sécuritaire. Ce dernier me regardait calmement.

« Disons que certaines familles veulent un peu la paix. Et elles l’ont bien mérité. Mais vous verrez, Oliviera. Vous verrez du pays, et vous pourrez toujours exercer, avec plus de lalitude que jamais… C’est une promot... »

Je tapais alors du poing sur la table, n’ayant peur de personne, et certainement pas de mon ministre.

« La Almadovar, les Montero et les Ochoas ont ruiné plus 6 pays avec leurs querelles. Et vous pensez qu’en m’éloignant, vous aurez la paix… Mais… J’ai compris. Je signe où ? »

Dans un mouvement agressif, je jetais mon insigne sur le bureau, et regardait alors le contrat que me proposait le CIS. Sans pression, je le signais avant même de l’avoir lu et jetais la plume devant le Ministre.

« Bon courage avec eux et leurs rejetons. Même s’ils font croire qu’ils sont dans la rédemption. Un criminel, ça reste un criminel, surtout avec un nom pareil. Ce sont tous les même. Ils ont beau mettre un joli costume, ou vouloir faire Auror comme le p’tit dernier. Ca reste des problèmes à eux seuls. »

Et je quittais les lieux, les mains dans les poches en grognant des insultes.





Le vent du Japon frappait mon visage. Le poids des années de service commençaient à se sentir. Toujours pas de vie de famille, et toujours pas d’attache. Je marchais dans les ruelles du Tokyo Magique avec mon coéquipier. La corruption était devenue tellement importante dans mon pays que j’avais du choisir une autre voie. Un autre chemin. Les lumières des commerçants nous innondaient et nous marchions côte à côte. Lui, ex-Auror du MACUSA et moi, ancien capitaine de la Police Magique du Brésil.

« Il doit se cacher par là, reste prudent Oli. »

Je le regardais sans rien dire, ma baguette à la main. Nous marchions toujours côte à côte et l’adrénaline me faisait revivre. Je ne me sentais que vivant dans ses moments là, où la solitude était nécessaire à la survie et n’était plus un fardeau. Eliminé ou être éliminé. Pour cette section du CIS, il n’y avait pas d’autres choix.

« Là bas. » dis-je en pointant ma baguette vers une porte de boutique qui venait de se fermer.

Accélérant le pas, j’avançais, baguette à la main et attentif au moindre élément qui pouvait être différent qu’à l’habitude. Prudent, je sentais mon coéquipier sur les talons… Et pas assez prudent. Il y eut un éclat vert qui parti des ténèbres, l’emportant à la mort aussi vite que sa propre surprise. Et moi, j’étais encore là, et bien décidé à le venger. Mon bras tourna, ma baguette tourna également et ce fut une suite d’éclair qui entraina sa chute. Avançant vers le corps blessé du Mage Noir qui avait éliminé mon ami, je me penchais alors, pour l’observer d’un peu plus près.

« Je dirai que je n’avais pas eu le choix. Légitime défense, tu connais. »

Puis d’un geste de la main, je le tuais sans la moindre once de remord. Pour le plus grand bien, il fallait  toujours éradiquer le mal à la racine. Debout, je m’allumais une cigarette en regardant le corps sans vie de mon coéquipier.

« Espérons que le prochain soit plus sympa... »






La menace du Secret magique avait fini par frapper cette bonne vieille Angleterre. C’était donc là bas qu’on m’avait envoyé, en pré-retraite. C’était un endroit bien plus cool que le Japon, ou encore la Russie. On m’avait placé là immédiatement l’injonction de placer les sorciers dans des villages magiques, le temps que la situation se tasse un peu et que la Grande Bretagne prennent ses responsabilités. On m’avait offert comme cadeau de départ dans ce foutu pays où il pleuvait tout le temps, pour mission de me trouver moi même un coéquipier, et que s’il convenait, de l’embaucher. J’avais alors fait une liste, sélectionnant l’heureux élus qui allait se la couler douce dans un pays presque en paix.
M’avançant au milieu des tables et des chaises du Chaudron Baveur, où venait boire divers gens du Ministère, je m’étais avancé vers une silhouette féminine que je pistais depuis quelques jours déjà. Commandant un Maté, je m’approchais d’elle, tirait la chaise en face sans prévenir et je la regardais droit dans les yeux posant mon verre sur la table en face d’elle.

« Alors comme ça, on s’est mis au beau temps Britannique. C’est aussi morose que ta tronche. J’pensais t’avoir donner un conseil quand je t’ai quitté gamine, visiblement tu l’as pas suivi et t’es toujours aussi rayonnante. »

Fumant à l’intérieur, je déroulais un contrat, que je glissais face à elle en la regardant dans les yeux.

« Félicitations, t’as eu une promotion, si on peut dire ça. Tu vas devoir chasser autre chose que des chiens enragés. Ca te changera. »

Je l’observais, et je crachais ma fumée à côté pour ne pas l’envoyer dans son visage. Le patron me déclara de sortir pour fumer, mais je sortis mon badge du CIS d’un geste lent et maîtrisé.

« T’as même pas pensé à utiliser ma carte. Et pourtant tu suis un chemin similaire. C’est assez rigolo. »

Je riais jaune. Puis, je portais mon maté à mes lèvres et fit une grimace face à l’amertume de ce dernier.

« Ca a conquis la moitié de la planète et c’est pas foutu de savoir faire à boire et à bouffer. »