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1, 2Bridge Over Troubled Water ft. Aphrodite
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Joueur.se de Quidditch pour Serpentard
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Bridge Over Troubled Water
Xris sentit la réaction d’Aphrodite plus qu’il ne l’aperçu.
Autour d’eux, ce jardin s’extasiait d’espèces de plantes que les plus grands botanistes auraient rêver d’un jour pouvoir cultiver.
La jeune femme quant à elle, rendait tous les honneurs à la prestigieuse régente, Mère Nature.
Voir autant d’humilité chez une héritière d’une famille d’un tel renom, ne faisait qu’ajouter à ce charme déjà si présent.
Le jeune homme ne put s’empêcher de sourire intérieurement.
Il se sentait privilégier d’avoir la chance de pouvoir partager un tel moment au sein même du domaine familial.
Alors que lors du Bal de Yule, une nuée de prétendants avait les yeux rivés sur l’envoutante jeune femme, en ce jour, il n’y avait que lui.
Qu’eux deux.
Xris ralentit le pas alors que l’héritière confessa une vérité qu’il ne penserait jamais entendre.
Il releva alors le nez, plongeant ses yeux bleus dans les siens, appréciant la parenthèse d’une confession qui avait probablement demandé un certain effort.
Admettre qu’un tel style de vie ne convenait pas à la jeune femme était, en un sens, admettre que les coutumes familiales n’étaient plus en accord avec la pensée moderne.
Se tournant face à Aphrodite, le grand blond garda ses iris fixées sur les siennes.
- Je suis navré de l’apprendre. Et, même si je ne pense pas que Poudlard soit prêt à accueillir un talent comme le vôtre, si nos chemins venaient un jour à s’y croiser, ne serait-ce que pour une simple visite, je me ferais un plaisir d’y être votre guide, souffla-t-il.
Bien des regards se poseraient sur elle.
Bien des têtes tourneraient, étourdies par ce charisme et cette élégance naturelle.
Bien des esprits, seraient embrumés par un tel savoir, enveloppé dans une parfaite chrysalide d’humilité.
Ils ne verraient qu’elle.
Comme lui à cet instant.
Seraient-ils amenés à s’y revoir ?
Xris espérait qu’il en serait ainsi, au Château ou ailleurs.
Aphrodite lui parla alors de son attirance pour la métamorphose.
Xris se souvint alors de la facilité avec laquelle elle avait confectionné une cape à partir de son environnement.
Un geste léger et délicat, avec une attention toute particulière pour le détail.
Il se rappela alors le baiser qu’ils avaient échanger à l’abris des regards, sur ce corridor couvert, à l’abris des flocons.
Le grand blond se força à revenir à l’instant présent, ne se permettant pas de rougir ne serait-ce que l’espace d’un instant.
- A nouveau je me dois de noter le talent qui semble être le vôtre en la matière. Un talent aussi naturel est d’une rareté précieuse. Une idée de qui pourrait en bénéficier plus tard ?
Avait-elle des aspirations pour son avenir ? Certainement.
Une femme comme Aphrodite ne se contenterait jamais de son nom comme d’une carrière à part entière, comme le faisaient de nombreux sorciers que l’on pouvait croiser parfois.
Se pavanant, le menton haut et le regard empli d’une fierté vide de tous sens.
Sauf pour eux.
- Je ne doute pas que vous les maintenez sur leur garde. Atreus peut-être un peu lent sur son côté gauche.
Il sourit d’un air qui se voulait complice.
La question d’Aphrodite le laissa cependant pensif.
L’espace d’un instant, il avait pris du recul sur ce portrait familial qu’il avait lui-même dessiné, puis peint de différentes nuances de couleurs au fil des années.
De plus en plus sombre.
S’ils partageaient des traditions qui se voulaient plutôt d’étiquette que de bon vouloir, Xris parvint tout de même à isoler un lointain souvenir.
- Quand j’étais petit, nous partions en vacances en Cornouailles dès la fin des examens. Notre famille possédait une maison là-bas, au bord d’une petite plage. Dès que nous avions atterri là-bas, mes frères et sœurs sautaient alors tout habillés dans l’eau. Au grand dam de ma mère qui jugeait une telle conduite indigne du nom des Andērson.
Xris sourit tristement.
Il réalisa alors qu’il n’avait jamais partagé ce souvenir avec qui que ce soit.
Pas même ses amis les plus proches.
Or, il avait été si facile de le faire auprès d’Aphrodite.
- Malheureusement, comme vous avez dû le comprendre désormais, nous ne partageons plus ce genre de tradition.
Il s’éclaircit la gorge afin de retrouver un peu plus de contenance.
- Mais je suis devenu un excellent nageur… sourit-il finalement.
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Bridge Over Troubled Waterje suis un PNJ Elle le laissa l'envelopper de son regard tandis qu'il compatissait à sa déconvenue tout en offrant d'être son guide si Lady Antonia devait réviser son jugement. Aphrodite sourit, plongeant à son tour totalement. Pendant ce court instant, ses regrets n'avaient plus d'importance.
« Xris, quand tu me regardes comme ça... » Elle baissa le regard et ses lèvres prirent un pli doux, amusé de sa propre audace. Ses pommettes se rehaussèrent d'un joli teint de rose thé tandis qu'elle chassait le sourire à ses lèvres, tant bien que mal, pour confronter à nouveau son regard au sien, « Pardon, je m'égare semble-t-il au point d'en oublier les bonnes manières. »
Elle repensait elle aussi à ce baiser échangé à l'abri des regards. A l'intensité avec laquelle son coeur avait battu à ce moment. A ses lèvres chaudes sous ses doigts délicats. Chacun de ces instants gravés dans sa mémoire et dont les couleurs perdureraient longtemps. Plus raisonnables, les sujets d'études qui retenaient leur préférence soutiendraient une conversation plus convenable sans doute.
« Oh, eh bien pour tout dire... j'ai du mal à l'envisager pour l'instant. Peut-être pourrais-je enseigner d'une manière ou d'une autre. »
Elle avait bien conscience que ce n'était pas le genre de carrière qu'on attendait d'elle et en même temps, elle n'en voyait pas de plus nobles.
« Avez-vous une idée plus précise de ce dans quoi vous investirez votre avenir ? », relança-t-elle, soucieuse d'en apprendre aussi d'avantage sur lui.
Le sujet des études le céda à celui des loisirs et elle ne put faire l'impasse sur cette longue tradition d'escrimeurs et d'épéistes qu'entretenaient les Longerbane, tous sexes confondus.
« Vous l'avez remarqué vous aussi ? Atreus peut aussi se montrer très susceptible, c'est un excellent moyen de lui faire oublier de garder cette petite faiblesse... », soulignait la jeune femme avec malice. Elle montrait là sans doute une qualité que le Serpentard reconnaîtrait pour typique de la maison dont il portait les couleurs.
A son tour, il lui partagea une petite tranche de vie. Un doux souvenir d'enfance qui, elle ne devinait, n'était pas offert à la légère. Elle s'en sentit privilégiée, d'autant plus qu'elle sentait sans mal la saveur nostalgique des mots de Xris. Le jeune homme choisit pourtant de chasser la mélancolie, amenant une touche plus neutre dans ses derniers mots.
Elle lui rendit son sourire.
« Alors vous pourrez sans doute renouer avec cette tradition quand vous aurez des enfants. Je ne doute pas que votre épouse y trouvera à redire, comme toutes les mères, ainsi le tableau sera parfait. », elle eut un sourire tendre, se demandant ce qu'elle y trouverait à redire...
Compte MJ.
N'hésitez pas à interagir avec moi.
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Bridge Over Troubled Water
Un rayon de soleil vint inonder le jardin de ses teintes chaudes.
Un rayon se refléta sur le visage absent de toute imperfection de la jeune femme qui se tenait devant lui.
Les iris d’Aphrodite s’illuminèrent.
Tant de par l’astre Sol qui vint lui aussi se noyer dans ce bleu d’une incroyable intensité, que par ce sourire mutin qui vint habiter ses lèvres.
Le regard de Xris ne se détourna pas de celui de la magnifique sorcière qui se tenait devant lui.
Lorsque ses paroles vinrent finalement à se faire entendre, le grand blond ne put que sourire doucement à cet égarement bienvenu.
Il aurait voulu, à nouveau rencontrer la chaleur de ce visage si délicat.
Et laisser ses doigts parcourir la peau exquise d’Aphrodite Longerbane.
- Vous n’avez pas à vous excuser, sourit-il doucement et, se rapprochant de l’oreille de la jeune femme, il vint lui murmurer, si tu le souhaites nous pouvons nous défaire de cette bonne manière lorsque nous ne sommes que tous les deux.
Xris recula alors légèrement, effleurant de ses lèvres la joue d’Aphrodite.
Son regard, tout aussi audacieux qu’avait pu l’être celui de l’héritière.
Le grand blond tenta alors de faire abstraction de l’électricité qui parcourait son corps et son esprit, lorsqu’il se tenait aux côtés de la magnifique sorcière qui lui avait fait l’honneur d’une telle invitation aujourd’hui.
- Vos élèves auraient alors une chance incroyable de pouvoir apprendre de vous.
Les paroles prononcées par Xris n’étaient en rien une tentative de se faire bien voir.
Loin de là.
Il avait eu l’occasion de voir avec quelle facilité Aphrodite avait ensorcelé leur manteau d’hiver le soir du Bal.
Cette facilité et ce don naturel qui, sans aucun effort, avait rendu cet acte de magie d’une beauté incroyable.
Sans en douter, son charme, sa patience et cette humilité, ne pourrait faire d’elle qu’une magnifique enseignante.
- Ce n’est pas un chemin que l’on a l’habitude d’observer dans nos familles, mais il vous siérait à merveille.
Xris imagina alors facilement que cette potentielle aspiration n’avait pas forcément été partagée avec Lord Alaric ou Lady Antonia.
Si cette dernière n’avait guère souhaité que ses descendant n’arpentent les couloirs de Poudlard, elle risquait de ne pas apprécier un tel choix de son héritière.
Lorsqu’Aphrodite lui retourna la question, le grand blond fronça les sourcils malgré lui.
Son regard se posa par-dessus l’épaule de la jeune femme, n’ayant jamais réellement partagé ses idées ou envies avec qui que ce soit.
Il en avait brièvement parlé avec Edel fut un temps, qui avait presque rit en entendant son idée, qui ne semblait pas se lier pour le mieux avec son historique familial.
Lui, avait toujours imaginé que sa vocation se révèlerait à lui d’une manière limpide.
Et si l’idée de travailler pour le Ministère en tant qu’Auror lui avait traversé l’esprit, il n’était pas sûr d’avoir les qualités requises pour se permettre d’aspirer à une telle position.
- Je pense me diriger vers le cursus de Justice Magique. Il marqua une courte pause, son regard évitant toujours celui de la belle sorcière qui se tenait devant lui. Ce n’est qu’une idée…
Sa clairvoyance le poussait à croire que n’importe quel autre sorcier à qui il aurait confier ses aspirations futures aurait ri en entendant qu’un Andērson n’aurait eu ne serait-ce que l’audace d’imaginer parvenir à une telle chose.
Les mots de celui qui avait été son meilleur ami résonnèrent encore dans son esprit.
« Un Andērson au Ministère… Il y a de fortes chances pour qu’on l’imagine sur le banc des accusés, plutôt qu’employé là-bas… »
Et le pire, c’est qu’il avait en tous points raison.
La réputation des Andērson n’avait pas toujours été au beau fixe.
Et dans un sens, sa présence ici au sein du domaine des Longerbane, le laissait interrogatif.
Connaissaient-ils les murmures entourant son patronyme ?
Avaient-ils choisi d’en faire fi ?
- Ce n’est pas sûr qu’un Andērson y soit le bienvenu, finit-il par souffler, amorçant ce sujet qu’il n’était pas sûr de vouloir lui-même aborder.
Xris ne put s’empêcher de sourire devant l’éclat malicieux qui venait d’éclairer le visage d’Aphrodite alors que celle-ci évoquait à son tour la faiblesse d'Atreus.
Il imaginait sans mal la silhouette fine et agile de la main féminine de la fratrie s’atteler à identifier chaque impasse et chaque faiblesse de ses adversaires.
- Difficile de faire autrement, sourit-il sur le ton de la plaisanterie. Gardons cela entre nous, on ne sait jamais s’il venait à vouloir me défier.
L’héritier sourit doucement à l’idée de passer du temps avec les Longerbane et, de fait, d’en venir un jour à partager leurs traditions familiales.
Ainsi, alors qu’Aphrodite lui peignait le tableau d’un futur plus enjoué où Xris endosserait le rôle d’un père aimant, il se surprit à l’imaginer à ses côtés.
Silhouette souriante et solaire, échangeant avec lui un regard complice et malicieux.
L’étudiant baissa les yeux l’espace d’un instant, tentant de se départir de cette toile aux couleurs vives qui, il le savait, serait suspendu dans un coin de son esprit pour très longtemps.
- Effectivement, souffla-t-il en retrouvant le regard d’Aphrodite. Et vous ? Aspirez-vous à faire de vos héritiers des épéistes accomplis ?
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Bridge Over Troubled Waterje suis un PNJ Un sourire caressa ses pommettes soudain plus saillantes :
« Mais saurons nous ensuite nous refaire à ce jeu de dupes ? », souffla-t-elle presque sur les lèvres qui venaient de l'effleurer. Comme elle relevait légèrement le menton, ses yeux le quittèrent pour caresser du regard cette bouche qui lui avait laissé un souvenir toujours vivace avant de se plonger à nouveau dans ceux de Xris. Il y avait comme une harmonie entre les deux jeunes gens, aussi naturelle qu'évidente. Comme si la petite virgule frondeuse à la commissure d'une bouche répondait à l'éclat audacieux dans l’œil de l'autre.
Comme ils parlaient de leur avenir respectif sans trop oser les mêler, elle se surprit à confier cette idée un peu fantasque que d'enseigner. Mais il fit mieux encore en ne témoignant aucune frilosité à cette idée. Un sourire plus innocent, presque désarmé, ouvrit le visage d'Aphrodite Longerbane. Cette curieuse expression ne la quitta pas jusqu'à ce que le trouble paraisse chez Xris, comme elle lui retournait sa question. Un instant, elle craint d'avoir mis le nez là où elle n'aurait pas dû mais il finit par lui faire une réponse.
« Une simple idée ? J'ai du mal à le croire... », avoua-t-elle.
A moins qu'elle n'était été là pour masquer une absence de projet dont il aurait pu avoir honte, Aphrodite n'achetait pas. Pourquoi ce trouble pour une simple idée ? Et, pourquoi la lui confier dans ce cas ? C'était -elle trompée en jaugeant de la sincérité et de la profondeur de la conversation ? Elle en doutait encore plus fortement. Mais Xris ne tarda pas à préciser sa pensée, reportant l'aura de l'Histoire, pesant sur ses propres espoirs.
« Je crois qu'un Andērson y aurait sa place pour peu qu'il soit passionné et sincère dans son engagement, au contraire. Lady Antonia n'a de cesse de dire que La Justice est la seule véritable Chose Publique, et qu'elle devrait être la préoccupation de tous, non l'apanage de quelques fantoches du pouvoir. », opposa-t-elle, résolue, « D'autres y ont une place de choix et ce en dépit d'un héritage inassumable - tu me pardonneras cette invention. Lord Brivael Grey est le plus jeune juge de ce siècle et personne ne se risquerait à le mettre en face de ses vieilles chroniques familiales. »
Les dérives puristes et violentes de la famille Grey étaient pourtant encore très présentes dans les esprits. Voir l'héritier d'un homme qui avait esquivé le baiser du détraqueur par la seule grâce de l'évolution de la loi, était en soi un sujet de débat. Mais il était vrai que Lord Brivael semblait être le parangon même de la perfection du haut de ces tout juste trente années.
Elle se garda bien d'ajouter que la simple peur de Lady Antonia aurait découragé quiconque de s'en prendre à Xris Andērson pour les mêmes raisons. De même qu'elle se promettait de ne pas essayer de lui gagner l'attention de quiconque par l'entremise de cette même aïeule. Ça n'aurait pas été faire honneur au jeune homme.
Sur un ton plus léger, la susceptibilité d'Atreus fut mise sur le tapis. Aphrodite rit, d'une note pure et cristalline.
« Je ne doute pas qu'il le fera quoi qu'il advienne si tu devais revenir plus souvent... »
Une demande à mi mots dont elle supposait qu'elle se réaliserait.
« Je l'espère. » répondit-elle quand il fut question de transmettre la tradition de l'escrime. A la manière dont elle le regardait, Xris pouvait deviner qu'elle s'apprêtait à le désarçonner, avec malice sans l'ombre d'un doute, « Peut-être seront-ils aussi d'excellents nageurs, qui sait. » ajouta-t-elle finalement avec un petit sourire amusé, jaugeant une nouvelle fois de sa réaction. « Viens, je voudrais te montrer quelque chose... »
Ce disant, elle le doubla élégamment, avançant un peu plus loin sur le chemin...
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Une légère brise effleura les silhouettes colorées des fleurs et plantes magnifiques qui se tenaient tout autour d’eux.
Xris pouvait ressentir la chaleur de la peau doucement parfumée d’Aphrodite, légère contre la sienne.
Ses quelques mots soufflés dans un délicats murmurent vinrent effleurer l’oreille du grand blond.
- Si c’est ainsi que nous pouvons passer de vrais moments ensemble, alors je pense que nous excellerons à l’exercice, souffla Xris alors que le visage d’Aphrodite réapparaissait à quelques centimètres du sien.
Il surprit le regard de l’héritière, posé sur ses lèvres alors que le sien en fit autant.
Mais il ne se permis pas de céder à l’appel que son esprit lui ressassait sans cesse.
Celui du baiser qu’ils avaient partagés le soir du Bal de Yule à la demeure d’hiver des Longerbane.
Alors que Xris acheva ses dires concernant les espoirs d’enseignements de la jeune femme, le sourire d’Aphrodite illumina les jardins déjà baignés d’un radieux soleil.
Et le jeune homme resta un court instant admiratif de ce charisme et de cette belle âme qui se tenait devant lui.
Considérant à nouveau la chance qui lui avait été donné de rencontrer la jeune femme.
De l’avoir trouvé.
Au milieu de la foule de jeunes hommes qui s’étaient déplacés pour la voir, elle.
Mais alors que ses iris parcouraient ses traits délicats, Xris comprit que ses propres paroles l’avaient troublé.
- Je dois t’avouer que je ne laisse pas cette idée voyager plus loin que cela pour l’instant.
Il écouta les paroles d’Aphrodite alors que celle-ci, peut-être sans en avoir conscience, était en train de valider ce choix que lui-même n’osait faire.
Il observa la jeune femme alors que ses sourcils se froncèrent légèrement sous la conviction qu’elle laissait transparaitre dans chacun de ses mots.
Sa silhouette qui se mouvait dans des gestes élégants et contrôlés alors que ses iris si claires, semblaient habités par une réelle résolution de ses idées.
- J’ai beaucoup d’admiration pour Lady Antonia. Et je vois qu’elle t’a transmis son goût pour la justice.
Il lui offrit un sourire d’une sincérité dont il n’avait plus fait preuve depuis des mois.
Devant Aphrodite Longerbane, Xris sentait un souffle nouveau s’insuffler en lui.
Ils partageaient des visions à la fois différentes et similaires sur de nombreux sujets, et semblaient toujours évoluer dans une harmonie d’une facilité déconcertante.
Et il sentait cette complicité nouvellement trouvée, habiter les sourires et les regards partagés.
Tous comme les mots qu’ils se glissaient l’un à l’autre, évoquant l’éventualité d’un avenir où leurs deux âmes se tiendrait côte à côte pour de longues années.
- Si je le devais, il marqua une courte pause, reprenant les termes employés par la jeune femme, je me ferais un plaisir de tenter de ne pas succomber dès la première seconde.
Parlait-il toujours de l’éventualité d’un duel avec Atreus Longerbane ?
Le jeune homme laissa délibérément ses derniers mots en suspens.
Il espérait bien entendu être un jour à nouveau convié à passer de merveilleux instants auprès de la famille Longerbane.
Si Xris avait eu, par le passé, l’occasion de côtoyer l’aîné des Longerbane lors de réunion destinée à former des alliances entre les familles de Sang-Purs, jamais n’aurait-il pû imaginer un jour tomber sous le charme de sa sœur.
Et peut-être un jour, former une telle alliance.
Aux derniers mots d’Aphrodite sur les capacités de nageurs de ses futurs héritiers, Xris ne pu que sourire légèrement.
Baissant la tête brièvement, il releva le nez pour croiser à nouveau le regard d’Aphrodite.
Son cœur rata alors un battement devant ce nouveau sourire malicieux qu’elle lui affichait.
- Qui sait… répéta-t-il, dissimulant non sans mal l’envie de sauter à pieds joints dans cette idée d’un avenir toujours meilleur qu’elle laissait échapper à travers quelques mots.
Il afficha à son tour un sourire emplit de malice, lui laissant ainsi entendre qu’il avait compri sa tentative pour le désarçonner.
Mais qu’il faudrait qu’elle fasse preuve de plus amples subterfuges pour qu’il succombe aussi facilement.
Xris observa la silhouette qui entreprit alors de le guider vers un nouvel endroit.
Il ne doutait pas un seul instant que celui-ci, qui semblait tenir à cœur à Aphrodite, serait à nouveau une invitation à l’émerveillement.
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