(EVENT) L'affaire Longerbane

INFOS FICHE DE PERSO

Mon regard s'était posé sur ma fille et sur sa cousine. Je n'avais pas encore eu l'occasion de rencontrer Siobhan, mais je ne pouvais m'empêcher de penser à Ether. Elle lui ressemblait tellement ... Quand son regard rencontra le mien, je ne le lâchais pas. J'ignorais si elle allait entendre ce que je pensais, car je ne savais pas si un lien nous reliait. Mais je tentais tout de même :

*Tout va bien se passer, ne t'en fais pas.*

J'espérais simplement que Luke Korrigan ne verrait pas que j'essayais de communiquer avec sa fille, avec ma nièce ... Je fus sortie de cette tentative de contact par la juge Ayodele, qui, clairement, menait cette affaire d'une main de maître. Elle était une femme charismatique et quelque chose me disait qu'elle allait être un atout non négligeable dans cette affaire.

Un sourire se posa sur mon visage quand je compris qu'elle avait inversé la tendance. Mais cela serait-il suffisant ? Mon regard se posa de nouveau dans celui de ma nièce et je lui adressais un signe de tête réconfortant. Bientôt, ce monde allait imploser ... Et les sorciers seront bien trop occupés à se sauver ...

L'affaire Longerbane

event

tw : monstre, horreur

Antonia Longerbane arqua un sourcil, déconcertée par la naïveté crasse dont semblait faire preuve Mr Moon. Elle ne fit aucun commentaire mais il était évident qu'elle n'en pensait pas moins. Il y avait des bons à rien dans tous les camps après tout. Son sourire se ranima quand elle vit la mine consternée du Président Sorcier et la déconfiture apparente sur le visage du Juge Strauss. Par-dessus son épaule, Antonia Longerbane adressa une mimique entendue à son amie de longue date, la Juge Ayodele. Après pareille révélation, il allait être difficile de ne pas remettre en question le sérieux de l'enquête. Qu'on ait pu passer à côté des problèmes d'addiction de ce qui, de toute évidence, était un junkie sans la moindre goutte de sang fae allait être difficile à justifier. Là-dessus, le Juge Strauss demanda un temps d'arrêt.

Aussitôt les juges quittèrent leur posture guindée et se mirent à chuchoter entre eux tandis que certains de leurs pairs sortaient prendre l'air ou se concerter à l'abri des regards. Le procès prenait une tournure inattendue, tout cela à cause de la question, en apparence anodine, qu'avait posée Chinenye Ayodele.

Sur le banc des accusés, Miss Wolfsbane échangeait des regards avec ses compagnons d'infortune tandis que les agents chargés de les encadrer s'agitaient autour d'eux. On entendit le Président Sorcier rétorquer un vif il n'en est pas question à l'un des aurors en chef qui pointait justement Garrett Moon du doigt. L'agent se renfrogna, envoyant sur l'instant un patronus. La forme argentée d'un loup s'échappa de la salle après avoir survolé l'assistance qui, elle aussi, semblait s'impatienter. Le procès était ouvert depuis bientôt trois heures maintenant et cette pause surprise n'était pas du goût de tous. Si certains en profitaient pour se dégourdir les jambes ou encore débattre de tout ce qui s'était dit jusque-là, d'autres fulminaient et maugréaient que tous ces atermoiements allaient rallonger d'autant plus le procès. La suite des événements n'allaient pas leur donner tord puisque le Président-Sorcier rappela le calme sur les coups de midi, signant la reprise des échanges.

Entre temps, Garrett Moon avait disparu du banc des accusés.

Ce fut l'accusation qui reprit, prenant bien garde de ne pas rappeler la dernière intervention de la partie adverse. A cet exercice le Juge Strauss allait monopoliser la parole pendant près d'une heure, déroulant une longue litanie de faits plus ou moins vérifiés mais tous tendant à démontrer que les accusés avaient non seulement prémédité leur acte mais en outre que, par nature, tout les prédestinait à se retrouver là, sous l’œil impartial des juges du Magenmagot.

« ... car il n'est plus besoin de le démontrer : notre société magique n'est en rien adaptée aux us et natures de ceux que l'on regroupe sous le nom d'hybrides. Laissons de côté la question des actes en eux-mêmes et centrons nous sur les motivations. Qu'est-ce qui a bien pu amener Mrs Wolfsbane, Mr Moon, et Mr Stonemoss à se trouver sur les lieux de la manifestation ce jour là ? Il est établi que ni l'un ni l'autre ne se connaissaient de près ou de loin jusqu'à ce moment. Il est établi également qu'il n'y a pas de lien de connivence entre les fées et les vampires, encore moins les changelins. Non, rien de tout cela n'aurait pu justifier que tous trois se retrouvent à la marche des libertés si ce n'est ce fait, également établi, qu'ils en étaient arrivés à un moment de leur existence où il était devenu évident que cette société n'avait pas de place pour eux. Et ce n'est pas un constat à prendre à la légère. C'est un constat partagé par tous, y compris par ceux qui s'en sentent lésés. »

A ces mots, la Juge Longerbane s'avança, indiquant d'un geste digne qu'elle souhaitait reprendre la parole. Contrairement à son opposant qui vibrait de l'énergie dévorante de son propre discours comme souvent les grands politiciens, Lady Antonia avait cette inébranlable mesure, cette noblesse naturelle qui transpirait de chaque pore de sa peau.

« Juge Strauss, ce discours inquiétant ne nous laisse que nous interroger sur vos propres motivations... »
« Allons donc. »
« Ceci étant, les motivations sont toujours sujettes à interprétation car, c'est bien là ce que vous nous proposer de faire, une interprétation, n'est-ce pas ? Les motivations des trois accusés, compte tenu de leur nature différente ne sauraient être remises en question. Nous savons tous que la Marche des Libertés a été la réaction naturelle et spontanée du peuple face à des lois qui ont été considérées comme injustes et coercitives. Mais rappelons que nous sommes ici aujourd'hui pour juger de l'innocence ou de la culpabilité des accusés dans le meurtre de l'agent Grint, non pour juger de la constitutionnalité de ces lois. Mais revenons en à votre interprétation Juge Strauss. Les hybrides et autres créatures ne seraient donc pas faits pour vivre en société avec les sorciers. Comment expliquez vous dans ce cas que tant d'entre eux puissent circuler librement et vivre parmi nous sans même que nous ne nous en apercevions ? N'est-ce pas qu'ils sont si parfaitement intégrés que même vous, leur plus farouche détracteur ici, ne vous êtes posez pas la question ? Peut-être est-ce votre voisin ? La personne à qui vous confiez vos enfants avant de venir prêter serment de Justice ici, au Magenmagot. Peut-être votre meilleur ennemi ... »

Elle laissa planer une petite rumeur dans l'assemblée. Certains commencèrent à regarder leur voisin d'un œil soupçonneux. Qui savait s'ils n'étaient assis à côté d'un vampire ou d'un loup garou.

« Je serais curieuse de savoir combien de ces individus inadaptés se peuvent compter aujourd'hui parmi nous. Sans doute beaucoup plus que votre interprétation des faits ne saurait en souffrir. »
« C'est votre interprétation. », réfuta le Juge Strauss, sûr de faire mouche en lui renvoyant ainsi la balle.

La Juge Longerbane eut un petit temps d'arrêt. Son regard se posa un instant sur le Juge Higgins à sa gauche, avant qu'elle ne répondre.

« Non, pas une interprétation Juge Strauss. Une certitude. »

Son visage altier se crispa. Elle eut un mouvement pour se délasser la nuque et, ceux qui étaient au plus près d'elle, purent voir ses mâchoires se tracer de longs sillons ligneux, comme la griffe d'un parasite logé sous la peau d'albâtre de la noble dame. Dans un tremblement erratique, ses doigts se délièrent puis s'allongèrent au-delà de tout ce qu'un esprit sain eut pu imaginer. Les jointures et les tendons craquèrent sinistrement tandis que les phalanges et les ongles s'étiraient douloureusement, s'asséchant de leur pulpe pour laisser paraître le fil des nerfs et des muscles alors que c'était le bras tout entier qui semblait dessécher sur place, craquer et muer dans des proportions qui n'avaient plus rien d'humaines. Mais cet épouvantable spectacle ne s'arrêtait pas là car tout comme la Juge Longerbane grandissait à vue d'oeil, sa peau semblait désormais parfaitement coller à ses muscles, épouser les reliefs anguleux de son crâne où plus rien ne laissait deviner la magnifique chevelure immaculée qui avait toujours été le signe distinctif d'Antonia Longerbane, même dans son jeune âge. Il aurait été difficile de reconnaître l'aristocrate alors que les os de ses épaules et de ses omoplates craquaient sinistrement pour mieux s'écarteler. Au moindre mouvement, l’œil flirtait avec l'hideuse danse des fibres musculaires, la pulsation lente et macabre qui animait cette anatomie difforme. Le prédateur dominait l'assemblée de plusieurs têtes quoi que la sienne seule eût suffi à faire rendre l'âme à quiconque s'y serait retrouvé confronté dans une intimité par trop dérangeante. D'un coup de griffe, l'horrible créature déchira les robes de pourpre dans lesquelles elle était plus empêtrée qu'autre chose révélant alors un abdomen couturé d'une vilaine cicatrice en Y inversé, hérissé d'épines... non, ça n'était pas des épines mais bien de fins crocs longs et acérés, trop nombreux pour être dénombrés. Et derrière cette couture boursoufflée, on ne pouvait qu'imaginer une gueule béante sans se douter qu'il y en avait en fait quatre. De part et d'autres de ce corps grotesque tout autant que monstrueux, des membranes externes, striées de veinures bleues et violacées, soudaient les membres inférieurs et supérieurs en une seule et même pièce de cuir écorché.

Face à ce vis-à-vis tout droit sorti d'un cauchemar, le Juge Strauss, contrairement à ses pairs médusés d'horreur, ne fut pas long à réagir. Seul héros, vent debout contre l'apparition monstrueuse, il lança un puissant confrigo qui frappa le monstre de plein fouet. L'éclat du maléfice jeta un flash orangé au moment où il percuta l'aile membraneuse de ce qui avait été la Juge Longerbane. La créature le crucifia de ses yeux bleus fichés dans les orbites presque nues de sa face aux longs crocs acérés. L’aberration n'était même pas égratignée par l'attaque. Ça ne lui tira qu'un petit feulement strident de colère sans vraiment la désarçonner. Au même moment, quatre aurors lançaient eux aussi les hostilités et un autre feulement stridulent, identique à celui de la juge, répondait à l'opposé de la salle...

A vous de jouer...

Antonia et Alaric Longerbane se sont changés en deux horribles créatures sur lesquelles ni vous ni quiconque dans cette salle, outre @Aethelia G. Sanderson, ne saurait mettre un nom.

Il est aux alentours de 13h.

Nous sommes à la naissance d'un mouvement de panique qui risque de faire de la casse. Les aurors et autres agents de sécurité ont déjà réagi même si ce brusque revirement ne leur a pas donné l'opportunité de s'organiser.

→ Si vous voulez éviter toute "conséquence" pour votre personnage, il est vivement recommandé de le faire filer à l'anglaise dès votre prochain poste. Pour ceux qui ont envie d'en découdre, faites vous plaisir, le MJ interviendra pour donner le change ou vous mettre des bâtons dans les roues. Libre à vous de pnjiser des juges ou des aurors. Vous êtes libres de prendre parti pour ou contre les monstres, pour ou contre les aurors.

→ Utilisez votre dé personnalisé pour lancer un sort, si vous n'en n'avez pas, utilisez le dé 40%.

Les deux monstres restent joués uniquement par le MJ. S'ils semblent menaçant - sans doute simplement du fait de leur apparence - ils n'attaquent pas pour l'instant mais cela ne saurait tarder alors... faites vos jeux.

ps : si vous avez le coeur bien accroché et que vous voulez vous faire une idée de ce à quoi ressemble les monstres au-delà de la description que j'en ai faite, c'est par ici

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Compte MJ.

N'hésitez pas à interagir avec moi.

Les bras toujours croisés, j’observais ce qui se déroulait alors sous mes yeux. Plissés, je ne mis pas longtemps à comprendre. Me levant, je mis immédiatement mon chapeau sur la tête et je me levais. Levant également ma baguette vers la porte, pour lancer un Alohomora. Le sort sortit de ma baguette et partit.
Sans que je vis si les portes s’étaient ouvertes, je traversais la salle en courant. La panique et les mouvements de foule m’empêchèrent d’avancer au rythme que je voulais. Finalement, après avoir pousser plusieurs personnes, j’arrivais au niveau de ma fille.

« Tout va bien Siobhàn ? » dis-je le visage grave.

Je mis ma main sur l’épaule. Cherchant une personne des yeux en particulier. Que faisait Maeve ? Est-ce qu’elle était là ? Je regardais @Aethelia G. Sanderson au loin avec @Eynaelle Sanderson

« J'espère qu'elle n'est pas derrière tout ça. Le mieux ca serait de partir avec que l'envie lui prenne de remonter les Bizarr Sisters avec Longerbane. » dis-je alors à Siobhan.

Mes yeux se plissèrent. Dans le chaos le plus total, je pourrai peut être en profiter pour l’éliminer une bonne fois pour toute… Malheureusement, je sentis que cela ne serait pas au goût de ma fille. Je fis une horrible grimace en me tournant vers Siobhàn.

« Faut qu’on sorte de là. J’appelle ta tante. »

Parce qu'à mes yeux, @Maeve Cynfeirdd était la seule tante de Siobhan.

« Quand je disais qu'on pouvait pas se fier aux Longerbane la dernière fois. Tu vois, je suis passé pour un con, et maintenant je vais devoir passer pour un héros. Spero Patronum. »

J’avais comme toujours pensé à Ether. Un chien jaillit de ma baguette et me regarda.

« Va chercher Maeve, dis lui que c’est urgent. »

Je me tournais alors vers ma fille et je déclarais sourcils froncés.

« Est-ce que tu sais où sont les autres Longerbanes? »

Alohomora Réussi (80)
SperoPatronum Réussi (80)

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La vie c'est comme une carte de Chocogrenouille. 

Amato Animo Animato Animagus

Directeur de Poudlard

L'affaire Longerbane

Cour du Magenmagot

07.02.24 Zion observait les juges discutaient (ou se disputaient) autour de lui alors que la pause était demandée par le Président du Magenmagot afin que tous puissent statuer sur le sort de ses trois personnes au centre de la pièce. Le Gryffondor était un peu secoué de voir que ce genre de choses pouvait, à ce point, secouer la communauté sorcière quand lui, peut-être par naïveté, imaginait que tout le monde pouvait vivre ensemble. Il n'avait jamais fait attention à l'actualité sorcière, se contentant de vivre dans son petit monde tranquille, là où sa grand-mère, Chinenye, l'avait placé pour qu'il puisse vivre heureux.

Levant sa tête vers sa grand-mère qui prenait part à toutes ces discussions, Zion comprit alors pourquoi Chinenye rentrait parfois énervée, mais toujours fatiguée. Il avait un peu l'impression de la voir se battre contre un mur, vainement d'ailleurs, pour tenter de faire ce monde, qui les avait accueillis il y a plus d'un siècle, un monde meilleur. C'était un travail de longue haleine, mais, au fond de lui, Zion commençait enfin à entrevoir ce qu'il ferait plus tard. Reprendre le flambeau de sa grand-mère, son héritage et se battre ici avec la même ferveur sous un masque imperturbable et tenter d'écraser ces bas du front en mettant en avant le bon sens chez ceux qu'il y avait encore à sauver.

La séance finit par reprendre. Les échanges, aussi. Zion remarqua le tic d'agacement de sa grand-mère et ne put s'empêcher de sourire. Un sourire qui se dissipa rapidement lorsqu'il posa son regard sur Lady Antonia alors que cette dernière sembla changer.

La terreur le prit sans crier gare. Ce fut la main de Chinenye sur la sienne qui lui permit de garder son calme malgré son visage défait par la peur. Il croisa son regard alors que sa grand-mère l'invitait à se pousser doucement pour laisser place au Sparas qui prenait désormais la place de Lady Antonia Longerbane.

Zion n'était visiblement pas le seul à être frappé de terreur. Toute la pièce semblait l'être.

Mais Chinenye ne put s'empêcher de produire un charme du bouclier incandescent lorsque le juge Strauss lança un sortilège explosif. Zion le reconnut ! C'était le Confringo qu' @Elejna Böhm lui avait appris au trimestre passé.

Lady Antonia Longerbane poussa alors un cri strident sans pour autant réagir sinon en se protégeant d'une de ses ailes squelettiques. Un autre cri strident lui répondit attirant forcément le regard de Zion et de Chinenye. A l'autre bout de la salle, un autre Sparas prenait place.

« - Zion, sors ta baguette magique et prépare-toi à esquiver tous maléfices qui pourraient te foncer dessus. »

Il plongea son regard dans celui de sa grand-mère. Si cette dernière arborait toujours son masque impassible, dans la prunelle de ses yeux, Zion vit, pour la première fois, la peur. Déglutissant péniblement, Zion finit par acquiescer d'un signe de tête, se reculant alors pour se rendre vers l'endroit que Chinenye lui indiquait du regard. Se cachant derrière une épaisse colonne de pierre, Zion vit sa grand-mère s'approchait timidement de Lady Antonia Longerbane.

Elle devait tenter quelque chose. Zion la vit effleurer sa gorge avant qu'elle ne prenne la parole.

« - SILENCE ! »

Sa voix, magiquement modifiée, porta dans toute la salle avec puissance, frappant les murs avec force, produisant un léger écho à ses mots pour attirer l'attention de quiconque dans le tribunal.

« - N'avez-vous pas honte d'agir de la sorte ? »

Son regard fusilla le Juge Strauss qui tenait sa baguette magique, prêt à frapper de nouveau. Ce dernier semblait destiné à se faire héros d'une cause complètement dépassée.

« - Nous sommes tous, ici, les individus d'une seule et même nation. Nous avons tous, ici, combattu contre le régime Mangemort, il y a de cela vingt ans pour éviter que ce qui se passe ici ne se réitère pour nos enfants. Et voyez-vous ce que vous êtes en train de faire ? Vous faites exactement ce que nous avons combattu. Lady Antonia Longerbane a toujours veillé à combattre par le verbe et la plume, à cacher son identité réel pour que sa voix porte et soit écoutée. Ne voyez-vous pas là un problème ? Nous apprenons à nos enfants à être eux-mêmes, à vivre comme ils sont, à s'aimer comme ils sont. Pourtant, nous continuons d'opprimer notre propre communauté sous prétexte que la magie s'exprime plus férocement chez eux que chez nous. »

Elle marqua une pause, posant son regard sur Lady Antonia Longerbane puis sur l'autre Sparas à l'autre bout de la pièce et enfin sur les inculpés au milieu de la pièce. Chinenye remarqua à cet instant la disparition de Moon, mais préféra faire comme si de rien n’était.

« - Nous avons, au sein même de ce bâtiment, dans l'Atrium, une puissante statue désireuse de montrer l'unité de notre communauté. Un sorcier, un centaure et un gobelin. Et voyez-ce que vous faites, ici, dans cette même cour où nous nous devons d'être des exemples pour nos concitoyens afin de diriger cette société du mieux que nous pouvons ? Vous faites tout son contraire, vous crachez à la figure de nos héros passés, Strauss. » Ajouta-t-elle, en fustigeant le juge opposant de son regard charbonneux.

« Il est temps pour nous d'honorer cela. Demandez la clémence Juge Strauss où nous devrons vous trainer dans cette même cour pour tentative d'assassinat sur un magistrat du Royaume-Uni. » Finit Chinenye, en reprenant son ton de voix initial. Elle était posée à côté de Lady Antonia sous sa forme féerique sans l'ombre d'une quelconque peur. Son propre discours lui ayant insufflé un courage et une force que même un chant du phénix aurait eu du mal à inspirer chez elle.

Présentation de Chinenye Ayodele:

L'affaire Longerbane

Topic commun

07 02 2024

L'équilibre précaire de la scène bascula en une fraction de seconde. C'était juste le temps nécessaire pour faire flancher une vie. Un mot et tout pouvait s'effondre, un geste et le monde prenait tout à coup une autre tournure.

Avant que tout cela ne se produise, il y avait eu cette voix. Lointaine, éphémère, apaisante, et suffisamment familière pour que Siobhán sache sans trop savoir comment qu'elle appartenait à l'un des siens. Pendant un instant, elle crut que c'était sa mère qui lui parlait de l'au-delà, comme dans l'un de ses songes qui était venu troubler son sommeil à plusieurs reprises par le passé. Lorsqu'il fut clair dans son esprit qu'elle ne pouvait pas reconnaitre une voix qu'elle n'avait jamais entendu, elle envisagea une autre possibilité. @Maeve Cynfeirdd était l'une des seules femmes de sa famille à avoir eu le pouvoir de la calmer comme ces quelques mots venaient de le faire. Mais ce n'était pas la voix de Maeve.

Son regard balaya l'assemblée, bien loin désormais de ce qui se passait au centre de la grande pièce. Bientôt, il croisa à nouveau celui de sa tante un peu plus loin. Il ne lui en fallut pas davantage pour comprendre ce qu'il venait de se passer. Son cœur tomba d'un seul coup jusque dans son estomac, lui soulevant quelques nausées. Bien loin de cet état de grâce dans lequel sa tante l'avait plongée quelques secondes auparavant.

Siobhán n'eut même pas le temps de recouvrer ses esprits que le chaos s’abattit devant ses yeux. La juge Longerbane était toujours là, au même endroit que lorsque son attention avait été happée ailleurs, mais sous les traits d'une créature qu'aucun livre qu'elle avait déjà longuement consulté ne lui avait déjà montré.

Le visage de Siobhán devint blême, abandonnant ces quelques touches rosées qui venaient habituellement adoucir son visage. L'effroi la paralysa quelques instants, juste assez de temps pour que son père rapplique. Il avait été si rapide que c'était à croire qu'il venait de transplaner.

Sans surprise, il l'invita à déguerpir, invoquant dans le même temps celle qui saurait sûrement quoi faire dans une pareille situation. Siobhán, elle, ne répondait pas, baissant seulement les yeux sur sa main qui serrait encore celle d'@Eynaelle Sanderson. Une seconde fut suffisante pour faire apparaître devant ses yeux le visage grave de @Saúl Ochoa-Reyes, puis celui de sa tante qui lui avait assuré que tout irait bien.

« Non », trancha-t-elle simplement dans un murmure. « Je ne peux pas partir... », finit-elle par lâcher plus fort, comme une bombe, en regardant son père de ses yeux bleus et froids, puis sa cousine.

Ce fut ce moment là que choisit Chinenye Ayodele pour tenter de ramener l'assemblée à la raison. Profitant de la confusion générale, Siobhán lâcha la main de sa cousine pour attraper sa baguette et s'éloigna furtivement en direction du cœur de l'action. Lançant un habile sortilège de désillusion en espérant que cela suffirait à lui donner le temps de disparaître de la vision centrale et périphérique de son père, elle eut toutes les peines du monde à se frayer un passage entre ceux qui choisissaient de fuir et ceux qui, comme elle, voulaient agir.

Mais bientôt, elle disparût dans la foule.

Le discours de la grand-mère de @Zion Webb appuya sa décision, porté par un puissant sortilège d'amplification ; il lui était inconcevable d'être ailleurs. Sa place était près de ceux qui, comme elle, devait chaque jour se cacher pour espérer pouvoir exister.

Mais il n'était plus question de ça, désormais.

Sorts et résumé:

MADE BY @ICE AND FIRE.

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An té nach bhfuil láidir ní foláir dó a bheith glic

ANAPHORE

INFOS FICHE DE PERSO

J'étais naïve ... Pourquoi, me dites-vous ? Parce que, pas un seul instant, je n'avais imaginé ce qui allait se dérouler devant nous. Côtoyant Atreus depuis quelques temps maintenant, rien, je dis bien rien n'avait titillé mon instinct de journaliste. Etait-ce parce que, doucement, j'avais vu en cet homme le compagnon de vie parfait ?

J'étais non loin de Lord Alaric, notant avec soin les intéractions entre les divers protagonistes de cette histoire. La grand-mère de Zion Webb semblait ... peu objective. Je le marquais, puis fronçais les sourcils. Quelque chose ne tournait pas rond. Et le terme était faible. Alors qu'un temps de pause était demandé par l'un des magistrats, je vis plusieurs personnes commencer à parler fort, à s'étonner de la disparition du témoin interrogé jusqu'avant.

Puis le procès repris. Lorsque Lady Antonia prit la parole, je me figeais, ma plume à papote continuant pourtant d'écrire tout ce qui était dit. Et lorsque la transformation commença, je sentis mes jambes trembler, mon estomac se nouer ... Je ne savais que faire. Et lorsque mon regard se posa sur Lord Alaric, à mes côtés, je ne pus m'empêcher de crier.

"Lord Alaric ? Mais que ... ? Qui ... ?"

C'en était trop ... Me retrouver face à ce monstre répugnant ... J'aurais pu me saisir de ma baguette, tenter de m'enfuir mais non, j'étais littéralement figée sur place. Mes yeux ne pouvaient se détacher de celui qui était censé devenir mon beau-père. Quelques secondes plus tard, ce fut le black-out et je m'effondrais par terre, inerte, ma plume à papote et mon carnet serrés dans ma main droite.

INFOS FICHE DE PERSO

Elle m'avait entendue ... J'en étais certaine ! Ainsi, nous avions une connexion ... Quelque chose me dit que cela ne va pas plaire à @Luke Korrigan. Et lorsqu'elle se rend compte que cet apaisement vient de moi, je ne peux que lire en elle ce malaise que cela provoque. Evidemment, puisque son père l'a manipulée, oubliant qu'elle avait dans son sang la particularité des vélanes et qu'elle est donc ici une des premières concernées par le procès. Korrigan pensait-il vraiment pouvoir l'élever en lui cachant qui elle était ? En lui faisant croire que ce n'était rien ?

Je reporte mon attention sur Lady Antonia et déjà, un sourire se dessine sur mon visage. Trois longues heures ... Et enfin, le dénouement. Lorsque je vois les deux Longerbane se révéler aux yeux de ces stupides sorciers, je ne peux m'empêcher de me délecter de leur peur. Mais je dois veiller à ce que ce moment soit une bataille gagnée pour le WITAN. Alors, tandis que le monde panique, que la stupide sorcière blonde s'écroule à nos pieds, j'avance vers Lady Antonia, me positionnant de l'autre côté. J'écoute la juge Ayodele et, alors qu'elle termine son discours, je fais de même.

Je n'ai pas besoin de me jeter un sort pour que ma voix envoute l'assemblée. Mon regard se plonge dans l'assemblée, et s'attarde davantage sur Siobhan, puis sur Eynaelle.

"Regardez ce qu'il se passe ! Des hauts-placés vous prouvent que les hybrides peuvent vivre parmi vous, sorciers, se révèlent pour vous ouvrir les yeux et que voulez-vous ? Les attaquer ? Qui va porter le premier coup ? On sait tous que ce ne sera pas les hybrides. Regardez-vous ! Ici et maintenant se joue un moment historique : où vous placerez-vous ? Dans la tolérance et l'inclusion des hybrides ? Ou jetterez-vous le premier sort, uniquement parce que vous ne comprenez pas les êtres différents ?"

Oui, j'avais de belles paroles, sans aucun doute. Néanmoins, je n'avais qu'une envie. User de mes boules de feu sur ces pitoyables êtres sans cervelle, dont les pouvoirs ne résidaient que dans une baguette qu'il peinait à abandonner.

Après trois heures à observer le tribunal, Eyna avait commencé à perdre le fil. Son indignation et sa colère avaient laissé la place à une certaine forme de résignation. Toutefois, elle était très surprise de trouver une juge qui était plutôt de son côté, Longerbane partageaient beaucoup de ses opinions. Eyna ne se serait pas du tout attendue à ça de la part d'un sang pur traditionnel.

L’explication ne tarde pas à se présenter lorsque la juge se transforme soudainement sous les yeux de tous. Eyna hoche un sourcil et observe la forme réelle de la juge Longerbane d’un œil critique. Elle n’avait jamais vu telle créature, mais c’était une être magique comme une autre, manifestement capable d’intellect. Eyna ne peut pas s’empêcher d’avoir un petit sourire en coin, la dame était un peu moche, rien ne pouvait rivaliser avec les harpies.

Eyna ne savait pas réellement ce qui se préparait, mais la seule chose qui puisse expliquer le geste de la juge Longerbane c’est qu’elle voulait servir de distraction. Si c’est le cas, alors Eyna doit absolument être en position pour en profiter.

Eyna jette un regard à Luke avant de rejoindre immédiatement Sio quand elle essaye de partir, juste avant qu’elle lance un sortilège, Eyna lui dit

“Bonne chance.”

Elle ne savait pas ce que Sio avait en tête, mais elle pouvait voir la détermination dans le regard de sa cousine, et Eyna a ses propres objectifs. Quand elle voit passer un groupe d’élèves qu’elle reconnait vaguement de Poudlard, une idée lui vient immédiatement à l’esprit. Elle attrape l’épaule d’un des garçons et utilise ses charmes à leur plein pouvoir pendant un court instant pour attirer le regards des élèves paniqués sur elle, avec un sourire elle leur dit :

“Le directeur est juste là, restez avec lui il va s’occuper de gérer votre évacuation”

Elle pointe ensuite du doigt Luke Korrigan pour pousser les élèves à aller vers le directeur pour le retarder encore plus.

Eyna entend la voix de sa maman retentir dans la salle, elle croise son regard et pointe du bout de la tête Stonemoss qui était toujours entouré par la sécurité. Ses intentions étaient claires pour Aethelia : Si l’opportunité venait, il y avait un demi-fée à sauver. En attendant, sa mère était beaucoup plus forte qu’elle pour attirer l’attention.

Eyna sort sa baguette et avance à contre-courant de la foule pour se rapprocher autant que possible du banc des accusés.

Résumé:

je suis un PNJ

Les bras dans le dos, je me contentais de regarder le procès sans trop écouter de quoi il s’agissait. Assurant la sécurité, ma carrure était généralement suffisante pour imposer le respect, quoi qu’en dise Gus qui était convaincu que si on sautait sur mes genoux j’étais mort vu mon poids. Souriant un peu stupidement, j’étais d’ailleurs déçu qu’il ne soit pas là. On nous avait séparé avec la restructuration Ministérielle et ça m’avait affecté. Regardant mon binôme, j’essayais de lui faire quelques vannes au loin, mais visiblement elle était focus.
Mâchonnant mon chewgum, je me contentais de faire le piquet de grue… Il fallait faire contre mauvaise fortune bon coeur !
Pliant de temps en temps un genou ou deux, le procès se mit continua, jusqu’à ce que l’une des Juges se change en un truc… immonde.

« Oh làlàlà ! Bordel de merde ! »

Gus allait jamais me croire ! L’adrénaline monta en moi comme à chaque fois. Brisant les rangs de ma position, je levais ma baguette et j’avançais en marchant. Les autres Aurors firent de même. La Rookie qui me servait de binôme arriva :

« Qu’est ce qu’on fait Hank ? » dit-elle avec un brin de peur dans la voie.

Je pivotais vers elle, ma baguette pointée vers le truc bizarre.

« A ton avis Felicity ! On va bouffer un morceau avec ce poulpe et on prie pour tomber dans un resto asiatique qui veulent bien le cuisinier pour nous ! »

Je voyais que la main de la petite tremblait.

« On leur montre pour quoi la devise des aurors c’est « Le bureau des Aurors faut pas trop les chauffer... » »

« Hein ? C’est pas « Quelque soit la longueur de la nuit, l’auror vient » ? »

Je ne l’écoutais plus. Levant ma baguette sur le poulpe je lançais un Lacarnum Inflamare sur le monstre. Sans voir si j’avais atteint ma cible, je me rapprochais d’un jeune étudiant ( @Xris Andērson ).

« Vous allez bien ? Vous avez la gueule d’un gars qui a vu un mort ! Prenez la petite blonde ( @Chelsea Waldorf ) allongée et réveillez là avant que ce truc la bouffe ! »

présentation de Hank McFury
Hank McFury est un Auror de 34ans. Connu dans l'unité pour avoir la plus grande carrure, il a un caractère blagueur, rassurant et un peu enfantin. Sous sa carapace de muscle, se cache un coeur d'or, prêt à protéger la veuve et l'orphelin coute que coute. C'est le meilleur ami de @Fergus Clearwater et ancien binôme.
Aujourd'hui, il est en binôme avec Felicity Grimm; une rookie un peu perdue dans ce chaos tout nouveau pour elle...

Dé : Lacarnum Inflamarae réussi (70)

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Même si le coq ne chantait pas, l'Auror viendrait. 

A little story.

Clearwater

Affaire Longerbane

Cour du Magenmagot

05.02. Tout n'était qu'une mascarade. Saúl s'en doutait bien. Dans l'ombre, une lourde capuche sur la tête (bien qu'il n'en avait pas vraiment besoin étant lui aussi un agent du ministère (même si ça restait encore inofficiel pour l'instant)), il avait observé cette séance sans attirer l'attention sur lui malgré une furieuse envie de rejoindre @Siobhán Gavalagh-Korrigan lorsque cette dernière s'était présentée. La seule présence d' @Eynaelle Sanderson avait suffi à le dissuader, préférant se tenir loin pour observer ce qui allait se passer.

Car Saúl n'était pas dupe. S'il n'avait pas imaginé une seule seconde que le juge Longerbane ne fut un Sparas, il avait très vite compris au vu des interventions du juge Strauss et des charges retenues sur les accusés que le tribunal savait déjà ce qui allait se passer. Voir Longerbane ainsi qu'Ayodele se tenir côte à côte pour défendre les opprimés lui réchauffa à peine le cœur. Serrant le poing dans sa poche, il maudit @Ima Soninké d'avoir quitté son poste pour aller se dorer la pilule Dieu seul savait où. Si ce dernier avait été présent, nul doute qu'un tel spectacle n'aurait jamais eu lieu quand bien même Ima aurait du se battre contre la terre entière.

Mais lorsque Longerbane dévoila sa véritable identité, Saúl, qui avait passé les trois heures le dos au mur, s'était redressé pour mieux voir la suite des évènements. L'agitation ne se fit pas attendre. Très vite un vent de terreur souffla dans le tribunal permettant
à Saúl de reconnaître quelques têtes parmi la sécurité.

Une injure avait été proférée en espagnol lorsque le juge Strauss avait jeté son sortilège d'explosion avant de voir l'intervention d'Ayodele amener la paix. Celle d' @Aethelia G. Sanderson lui glaça le sang, mais de sa cachette, l'on ne vit rien, sinon sa mâchoire se serrait. Peut-être par instinct, il chercha aussitôt Siobhán du regard, mais il ne la vit plus. Même Eynaelle semblait s'être volatilisée dans la masse des gens qui tentaient de sortir du tribunal.

Saúl se détacha du mur au moment où il vit Hank (@Fergus Clearwater) entrer dans la danse avec Félicity pour lancer un sortilège de feu sur le juge Longerbane.

L'Hispanique se figea quelques instants. Se sentant trahi par son collègue de l'époque où il fut Auror, il ne parvint pas à retenir ce flot de colère qui jaillit en lui. Au moment où ce dernier (Hank) s'approchait de @Xris Andērson pour lui demander si ça allait, Saúl projeta sa capuche en arrière avant de tendre sa main gauche vers l'Auror et lança un sortilège d'attraction informulé (expertise) sur la tenue de ce dernier pour le faire venir à lui.

Prenant de l'élan au même moment où l'Auror filait vers lui par l'attraction de son enchantement, Saúl lui assena une bonne patate de forain dans la figure de ce dernier avant de se jeter dessus pour le bloquer au sol. Les mains sur l'uniforme de Hank, Saúl se mit à le secouer tout en lui criant dessus :

« - Espèce de traître ! Espèce de fils de Troll ! Tu DOIS les PROTÉGER ! »

Saúl se sentait trahi de la même façon que lorsqu'il eut appris par la bouche d'Aram que les Yard avaient levé le camp, disparaissant Dieu seul savait où sans laisser de trace.

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