(EVENT) L'affaire Longerbane

L'affaire Longerbane

event important pour l'intrigue
participation de pnj autorisée

Aujourd'hui, 7 février 2024, fera date dans l'histoire des Hybrides au Royaume-Uni. Cela fait des semaines que la presse vous en rebat les oreilles alors vous n'avez pas pu passer à côté. Déjà cet été, l'arrestation de trois suspects dans des circonstances assez floues pour poser le doute sur de potentiels excès de zèle avait fait les choux gras des journalistes jusqu'à ce que le Championnat de Quidditch ne vienne détourner l'attention de tous.

Pour la plupart, ce n'est qu'en entendant revenir les rumeurs du procès au grand galop que les noms de Wolfsbane, Moon et Stonemoss sont revenus sur le devant de la scène. Incarcérés depuis 9 mois sans jamais avoir eu de procès, les trois prévenus, considérés comme hautement dangereux doivent être transférés au Magenmagot où l'issue du procès semble déjà écrite.

On peut tout de même compter sur le clan dissident, mené par la très respectable Juge Antonia Longerbane pour faire entendre la voix des opprimés. Il ne fait tout de même pas l'ombre d'un doute qu'elle saura faire preuve de discernement et condamner nos trois affreux, pêle-mêle accusés de trouble à l'ordre public, meurtre et acte de terrorisme.

Le Banc des Accusés

Aleyna Wolfsbane
vampire

Informations connues du grand public :
- propriétaire du club "La Goutte du Mort Vivant", fermé pour enquête depuis cet été. C'était jusque là un établissement très chic où les vampires étaient largement tolérés.
- elle est accusée de coups et blessures et d'association de malfaiteurs, supposément complice du meurtre du brigadier

Garett Moon
changelin

Informations connues du grand public :
- sorcier lambda élevé par les fées et acquis à leur cause
- il est accusé du meurtre du brigadier et n'aurait exprimé aucun remords.

Meredith StoneMoss
demi fée

Informations connues du grand public :
- propriétaire de la librairie du Clair Obscur sur le chemin de traverse (fermée pour enquête)
- il a un passif d'activiste patenté
- sa responsabilité dans les événements du 14 mai reste à établir mais on sait de source sûre qu'il faisait partie des fauteurs de trouble masqués.

NC

Objectifs

• Assister au procès des fauteurs de trouble qui avaient perturbé la Marche des Libertés pour le droits des Hybrides en mai dernier.

• (facultatif) vous faire une opinion ou affirmer celle que vous avez déjà sur la place des hybrides dans la société magique, à moins que tout ceci ne vous fasse changer d'avis.

Qui participe et comment ?

Le procès est public, cela signifie que tout le monde peut y assister à condition d'arriver avant la fermeture des portes. S'agissant d'un des événements judiciaires les plus médiatisés de la décennie, il est fort possible que certains ne puissent pas entrer dans la cour du Magenmagot et doivent se contenter des savoureuses reconstitutions simultanées des troupes de théâtre agréées autorisées à titre exceptionnel à performer dans l'Atrium du Ministère de la Magie.

→ Les étudiants ayant été aux premières loges de la Marche des Libertés, ils sont plus que bienvenus dans cet event.

→ Libre à vous de décider de la manière dont votre personnage pourra suivre.

→ Les PNJ sont autorisés
vous pouvez participer en jouant un PNJ ou une famille de PNJ en utilisant ce code

Pour participer à cet event, postez à la suite pour introduire votre personnage et commencez à interagir avec les autres personnes déjà présentes.

Quelques règles à respecter

→ Le MJ interviendra avec les accusés et la Juge Antonia Longerbane principalement pour vous informer de l'avancée du procès. Il y aura peu d'interaction directe avec ces personnages jusqu'à un certain avancement de l'event.

→ Pas de directive sur le nombre de mots

→ Pas de double poste (sauf multi-comptes)

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Compte MJ.

N'hésitez pas à interagir avec moi.

L'affaire Longerbane

en français dans le texte:

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L'affaire Longerbane

event

La foule se pressait déjà devant les portes du Magenmagot quand les juges arrivèrent au Ministère. Les Bureaux des Aurors leur avait fait bonne escorte et on peinait même à distinguer certains d'entre eux sous la lourde capuche de leur ample robe prune. Ce n'était pas le cas de la juge Longerbane. Grande et altière, elle dépassait fièrement les deux gardes commis d'office par le Ministère, elle n'en avait pas accepté plus en dépit des menaces qui pesaient sur sa tête et celle de sa famille.

Discutant trivialement avec l'une de ses amies juges, qui l'enjoignait justement de ne pas prendre les choses avec tant de désinvolture, la magistrate répondit sur un petit éclat de rire patiné :

« Je ne vais pas me cacher derrière ces messieurs qui auraient l'âge d'être mes arrières petits enfants très chère. En tant que représentante de la Loi, je n'entends pas me laisser intimider de quelque manière que ce soit. C'est notre devoir de mener ce pays d'une main ferme et sûre et de porter nos opinions au devant de tous. »

Elle l'avait clamé suffisamment haut pour que ses détracteurs puissent l'entendre, où qu'ils se cachent. Cette déclaration n'avait rien d'étonnant de la part du juge leader de l'opposition. La juge Longerbane avait fervemment pris le parti de la défense dans cette affaire que la presse s'était prise à surnommer L'affaire Longerbane.

Les juges s'installèrent très sobrement à leurs sièges habituels comme si le brouhaha si peu naturel à l'hémicycle de la Loi Magique n'avait été qu'une fioriture dans ce décor aussi austère qu'imposant.

On n'attendait pas les accusés avant une bonne heure mais puisque le procès était exceptionnellement ouvert au public, on avait jugé bon de prévoir tout le temps nécessaire au déploiement de la sécurité et des dispositifs de répression des éventuels débordements. A ce titre, les aurors et les brigadiers de la BPM circulaient, les uns anonymes dans la foule, les autres bien en évidence dans leurs uniformes reconnaissables entre mille.

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L'affaire Longerbane

Cour du Magenmagot

07.02.24 L'étrange comportement de Zion perturbait beaucoup Chinenye. Pourtant, c'était quelque chose qu'elle avait longtemps espéré. Mais le voir calme, à l'écoute et réfléchi, c'était beaucoup trop étrange pour elle qui avait passé le plus clair de son temps à devoir sortir des trésors de persuasion pour que son petit-fils suive enfin le chemin qu'elle lui traçait quoique pouvait en dire son fils. Outre quelques regards qu'elle lui lançait de temps en temps pour voir s'il allait bien, elle ne fit rien de plus, laissant Zion avec ses pensées et s'investir de ce rôle qui se prédestinait à lui : Obeah.

Zion s'était vêtu sobrement. Ce jour, il avait accepté de se joindre à sa grand-mère pour observer le métier qu'il ferait plus tard. Ce n'était guère par envie, mais c'était probablement le mieux qui peut coller avec ce destin étrange que Dambala lui avait tracé. Il y avait dans toute cette récente magique acquise, quelque chose de mystérieux, de terrible. S'il n'y avait pas la présence rassurante des siens, Zion aurait probablement pris les jambes à son cou. Même Zeke était revenu du marché aux Trolls pour le soutenir et lui prodiguer quelques conseils, le temps d'un après-midi malgré la présence de son père en arrière-plan qui ne cessait de lui dire qu'il n'avait plus sa place au manoir.

S'il avait la tête pleine d'étranges pensées sur son avenir prochain, son arrivé au ministère lui chassa ses nuages gris pour ne lui laissait que la clarté de la curiosité et de la nouveauté s'installait à lui. Ses grands yeux retrouvèrent leur chaleur habituelle, et tandis qu'il marchait au côté de sa grand-mère qui avait le pas sûr, propriétaire, comme si le ministère lui appartenait, Zion adopta très vite cette attitude que l'on attendait de lui : celle de l'héritier des Ayodele.

Avec une assurance teintée d'une légère arrogance dans sa robe sobre, mais chic, Zion pénétra dans la cour du Magenmagot avec une pointe d'excitation dans son palpitant. Chinenye lui intima silencieusement, d'une légère pression sur son avant-bras, de la suivre jusqu'à sa place où on lui fit venir un siège. Personne ne lui demanda la raison de sa présence ici. Chinenye avait très certainement dû prévoir cela en leur disant qu'il souhaitait voir comment tout cela fonctionnait puisqu'il se prédestinait à un cursus de Justice magique.

Chinenye s'assit dans sa longue robe d'un noir élégant près de Antonia Longerbane qu'ils saluèrent avec tact.

« - Comment tu te sens, Zion ? » Murmura Chinenye qui se montrait étrangement plus compatissante maintenant que tout leur était révélé.

Zion se tourna vers sa grand-mère, plongeant ses yeux noirs dans ceux de Chinenye. Cette dernière put y lire l'inquiétude qui n'était jamais trop loin des pensées de son petit-fils avant de voir la chaleur y revenir. Zion acquiesça d'un signe de la tête, un sourire sur ses lèvres.

« - Ça va, merci. » Se contenta-t-il de répondre avant de reporter son attention sur les juges qui prenaient place dans le tribunal.

Présentation de Chinenye Ayodele:

L'affaire Longerbane

7 février 2024

Selma dû se frayer un passage parmi la foule de badauds présents venus assister au procès de l’année. C’était la première fois que l’étudiante se rendait au Magenmagot, la haute cour de justice de l’Angleterre magique – et l’air bondé était chargé d’un mélange d’excitation et d’appréhension. La Serdaigle se passionnait pour ce procès, dévorant chaque article qui l’évoquait – déçue que le Championnat de Quidditch lui ait temporairement volé la vedette dans la presse.

Il fallait dire que le nom de Meredith Stonemoss était loin de lui être inconnu. Il avait plusieurs fois résonné dans le salon de la villa Montero à La Havane, avant que son père ne ferme brusquement la porte pour éviter que la discussion ne parvienne aux oreilles de ses jeunes filles. Une sombre curiosité poussait la Serdaigle à suivre de près ce qui allait advenir du mage noir, comme si c’était le procès de son propre père qui allait se dérouler sous ses yeux.

L’étudiante était lucide. Un jour ou l’autre, Ernesto Montero tomberait pour les crimes qu’il avait commis. C’était une évidence, et Selma souhaitait s’y préparer du mieux que possible. Le sort des condamnés lui importait assez peu, tout autant que la cause qu’ils défendaient. Mais la cubaine était avide de savoir exactement comment tous les engrenages s’enclencheraient pour mener à leur perte ou à leur libération.

La salle d'audience était vaste, avec d'imposantes colonnes de pierre et des rangées de sièges presque déjà tous occupés. La jeune fille dû se faufiler pour trouver une place encore libre. Si elle avait mieux maîtrisé son don de métamorphomagie, elle aurait pu se changer en un vieux et respectable crouton anglais pour éviter les regards curieux sur elle. Mais pour l’heure, elle devrait s’en contenter.

En relevant son regard sombre, la sorcière aperçut en face d’elle un autre visage jeune et connu. @Zion Webb. Il semblait lui aussi métamorphosé depuis la rentrée scolaire. Plus mature, moins emporté. Plus rien à voir avec l’étudiant avec lequel elle avait partagé une geôle en compagnie du Choixpeau magique il n’y avait pas si longtemps de cela.

Après un bref signe de tête à son encontre, la cubaine reporta son attention sur les autres sorciers et sorcières présents, penchés les uns vers les autres, déroulant le procès avant même qu’il ne débute. Le nom de Longerbane était sur toutes les lèvres et Selma se tourna pour fixer la grande et vénérable magistrate. Le système juridique anglais était à ses yeux plus complexe et sinueux que celui de Cuba, et la Serdaigle avait hâte de voir ses principaux acteurs entrer en scène et montrer toute l’étendue de leurs talents.

L'Affaire Longerbane

La véritable raison de sa présence en ce jour lui échappait encore.
Était-ce le nom des Longerbane, porté de façon distinguée par Antonia Longerbane, placardé dans chaque article concernant ce procès de haute voltige ?
Etait-ce cet attrait insatiable pour la justice depuis cette nuit dans les grottes ?
Ou était-ce encore cette effervescence autour de ce que bon nombre de sorciers qualifiaient déjà comme « Le Procès de l’Année » ?
Si l’on ne les avait pas directement encouragés à participer à cet évènement phare du Monde Magique, on leur avait fait comprendre, depuis le sein même de l’Ecole de Magie, qu’une telle affaire – qui plus est ouverte au public – ne se reproduirait peut-être pas de sitôt.
Alors chacun y avait vu une opportunité de saisir, au plus proche de l’action, les verdicts qui seraient prononcés.

Xris entra dans le bâtiment imposant qui se tenait devant lui.
Un vent hivernal, glacial, soufflait sur la ville en cette journée morose.
Pourtant, autour de lui, le grand blond sentait l’effervescence se développer autour de lui.
Avec chaque personne qui se dirigeait vers la Salle du Magenmagot.
Malgré lui, le grand blond chercha du regard un visage connu.
Celui de d'Aphrodite Longerbane.
Viendrait-elle soutenir la matriarche de la famille pour cette audition plus que médiatisée ?
Ou le trio d’héritier se ferait-il discret ?

Au loin, Xris aperçu @Selma Montero à qui il adressa un léger signe de tête, ainsi que @Zion Webb.
Non loin du centre de la pièce, le grand blond fini par s’asseoir.
L’heure marquant le début du procès, approchant à grands pas.

L'affaire Longerbane

Topic commun

07 02 2024

À défaut d'avoir été présente le jour de la Marche des Libertés, Siobhán avait tenu à assister au procès qui en découlait. Quand la question du pourquoi de sa présence s'était posée, la demie-vélane n'avait su apporter de réponse concrète, si ce n'était ce pressentiment curieux qui la taraudait péniblement. L'impression étrange que l'Histoire avec un grand H allait se jouer, ce jour-là. Ceux qui la connaissaient bien savaient qu'une partie d'elle mourrait d'envie d'en être témoin. Par curiosité, certes, mais aussi et surtout parce que c'était les siens qui s'apprêtaient à être jugés et qu'elle ne pouvait l'ignorer dans cette réalité qui était désormais la sienne.

Tout comme elle était celle de sa cousine, @Eynaelle Sanderson. Siobhán avait insisté pour qu'elle l'accompagne et, certainement plus par loyauté que par réelle envie d'en être, elle avait accepté.

En apprenant que Lady Antonia Longerbane présiderait le procès en occupant la place de juge, la Korrigan s'était attendue à croiser de nombreux visages connus parmi tous les curieux qui s'étaient amassés dans la salle de bal de l'éminente famille pour les festivités de Yule. Parmi eux, elle s'attarda sur les traits familiers de @Xris Andērson avant de s'étonner d'apercevoir ceux de @Selma Montero, un peu plus loin. La présence de @Zion Webb était beaucoup plus logique, si l'on s'intéressait un tant soit peu au curriculum vitae de celle qui l'accompagnait.

Impressionnée par la grandeur des lieux, étrangement silencieuse, la jeune femme tâcha de ne rien laisser paraître du trouble qui la saisissait, hésitant malgré tout à aller s'installer et entrainer avec elle la Poufsouffle à qui elle jeta une œillade incertaine. Puis, elle salua poliment Lady Longerbane d'un bref hochement de tête lorsque leurs regards se croisèrent, pertinemment au fait des arguments qu'elle allait défendre dans les prochaines heures - et pourtant incapable de s'y rallier malgré toute l'attention que leur hôte avait mis à cette soirée de décembre qui l'avait tant marquée, en la compagnie toute particulière de l'un de ses descendants.

Là, debout au milieu de l'assemblée, la préfète des vert-et-argent se demandait finalement si sa venue n'était pas une erreur, alors que ses mains moites et glaciales menaçaient de révéler sa détresse à quiconque viendrait s'en saisir pour la saluer.

MADE BY @ICE AND FIRE.

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An té nach bhfuil láidir ní foláir dó a bheith glic

ANAPHORE

je suis un PNJ

Si la Marche des Libertés s'était soldée dans un bruit retentissant, le procès approchant des trois suspects arrêtés après cette Marche catastrophique avait également fait grand bruit. Si Fenella et toi ne vous étiez pas rendus à cette tristement célèbre Marche des Libertés - il aurait été indécent qu'avec ton épouse, vous vous soyez rendus à ce qui aurait dû être une simple "sorte scolaire", entourés d'étudiants ayant originellement sauté sur l'occasion pour fêter la réouverture des portes de l'école de sorcellerie Poudlard au monde alors que personne, si ce n'est eux-mêmes, ne les avait obligé à y rester! -, te rendre au procès te semblait important. Crucial, même: si les trois suspects étaient condamnés - et tu ne doutais pas qu'ils le seront, au vu de la gravité des actes qui leur sont reprochés -, cela enverrait un signal fort à tous ceux qui se refusaient à rentrer dans les clous en respectant les lois de la digne société sorcière.

Tu n'étais pas le seul que l'appel du procès avait pressé entre les murs du Ministère de la Magie. Ca se presse, ça joue des coudes pour entrer et se trouver une place. Les gens ne pouvaient-ils se comporter de façon civilisée? Ce n'était pas en s'agitant comme ça que tout le monde aura la chance, le privilège, de pouvoir s'installer là avant la fermeture des portes. T'arrêtant également parfois pour saluer une connaissance, tu finis par pouvoir t'installer sur l'un des sièges accordés aux "curieux" que vous deviez tous être. Désormais, au milieu de ce brouhaha incessant, ne te restait plus qu'à attendre que le procès commence, patiemment, digne et impassible...

Résumé:

présentation de Septembre Abercombi
70 ans/Retraité ou a un post important à Ste-Mangouste ou au Ministère, si toujours dans la vie active/Sang-Pur/Ecossais/Patriarche austère de la famille Abercombi qu'il gère d'une main de fer. Il a une vision très puriste et des idées très arrêtés sur les hybrides, Cracmols et autres Nés Moldus.

Lien du pré-lien

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Hati Abercombi

“Qui recherche la lune, ne voit pas les étoiles.”

KoalaVolant

07/02
Je n’avais pas dormi de la nuit.
Observant le parc de Poudlard, le bras en écharpe et le visage encore marquée par ma dernière discussion avec Maeve, je me contentais de regarder le terrain de Quidditch. A cette heure aussi matinale, quelques étudiants de la promotion Queerditch était déjà à pied d’oeuvre pour leur entraînement quotidien. Il n’était pas rare, que je vienne les matins, tôt pour les observer. Après tout, ce projet m’avait tenu personnellement à coeur et j’étais assez fier du travail que les étudiants fournissaient pour exceller dans leur domaine. Sans sursauter, j’entendais le bruit caractéristique d’un transplanage d’Elfe de Maison derrière moi. La petite voix inquiète de Flinky raisonna alors derrière moi alors que je me retournais, le bras gauche en écharpe.

« Elle ne vous a pas râté Monsieur. » dit-il un peu surpris en voyant mon visage. « Laissez moi au moins vous rafistoler mieux que ça… Vous ne pouvez pas apparaître en public ainsi. »

Sans répondre, je me contentais de me rapprocher de mon bureau pour me servir un verre d’eau gazeuse venue directement d’Irlande. Un petit sourire en coin apparut sur mon visage.

« Le monde doit savoir qu’elle me tape Flinky. C’est comme ça... » dis-je d’un ton amusé.

La discussion s’était bien terminée. Bien mieux que mon bras et mon visage soit dit en passant. Je me mis à ricaner devant l’air sceptique de Flinky qui prenait tout au premier degré. Je portais mon verre à mes lèvres et je déclarais :

« Je plaisante. La douleur me rappelle les erreurs, c’est très bien comme ça. On dira que je suis tombé sur une serpillière laissé par Peeves pour me jouer un tour, c’est la version officielle. »

Je fis un tique avec les yeux et je continuais de sourire. Visiblement, lui, me regardait d’un air un peu inquiet. Entre ma dispute avec Freya, celle avec Siobhan et maintenant mes règlements de compte avec Maeve, je pouvais voir qu’il était très inquiet.

« D’ailleurs, tu devrais être avec Siobhàn, tu l’as sers désormais mon garçon. Je ne suis plus tellement ton maître. » dis-je avec un petit air désolé.

Je vis ses yeux globuleux se plisser. Comme s’il avait été vexé, mais là, pour une fois il comprit ce que j’avais derrière la tête.

« Vous avez raison. Je resterai auprès d’elle, si elle me le demande. »

Je lui fis un léger clin d’oeil. L’elfe s’inclina et disparut.

***

Des lunettes de soleil sur les yeux, je marchais dans les couloirs du Ministères. De nombreuses personnalités étaient présentes, et je m’arrêtais de temps en temps pour discuter avec eux. De nombreuses personnes me demandèrent ce qui m’étaient arrivé, et, à chaque fois j’inventais une histoire différente pour les faire marcher. Il fallait dire que j’adorais cela, me jouer d’eux. Un coup une vilaine chute dans Poudlard, un coup un mauvais coups d’étudiants pas content, ou encore un chute vertigineuse de balai dans mon propre bureau. Seuls ceux qui me connaissaient bien savait que j’inventais une histoire à chaque fois.

« Ahah ! Hé oui Magelan, c’est un métier à risque. Que veux-tu… On se voit au procès ? » dis-je d’un air entousiasme en lui serrant la main.

Le dit Magelan, Vendeur de Balai sur le Chemin de Traverse, que je connaissais depuis l’Ordre du Phénix et qui devait avoir mon âge me serra la main et se contenta de rajouter :

« Ouais, en espérant que ce soit aussi direct qu’à notre époque avec les Mangemorts. »

Et il s’en alla. Ma main glissa le long de mon corps et mon sourire s’effaça. Les souvenirs de cette période étaient gravés dans ma mémoire, et je n’en parlais jamais. Aussi, de voir un ancien compatriote m’en parlé, comme un doux souvenir du passé me glaça le sang. Non. Cette fois-ci c’était différent. Ca avait l’air louche. Rapide, immédiat et surtout très politisé…
Je restais donc là, le bras en écharpe, le regard dans le vide derrière mes lunettes de soleil, comme perdu dans mes pensées… Est-ce que j’avais bien fait de venir ? Oui. C’était mon devoir, en tant que directeur de Poudlard. L’affaire s’était déroulé aux portes de Poudlard, et je me devais de représenter l’institution. C’était mon travail.
Entrant dans la salle du procès, le visage fermé, je descendais les marches sans regarder personne. Plusieurs regards se portèrent vers moi, et plusieurs murmures me suivaient. Mon petit déguisement spécial Cynfeirdd semblait plaire à tout le monde visiblement !
J’étais tellement absorbé par mes pensées, que je ne remarquais qu’au dernier moment que ma propre fille était debout, au milieu du passage. Elle semblait aussi soucieuse que moi. Mon regard se porta sur mon siège qui m’était réservé au premier rang. D’un coup d’oeil, j’étudiais la distance qui m’éloignait d’elle si jamais ce procès tournait au vinaigre.

« Tu ne devrais pas resté au milieu de l’allée ma chérie. On va finir par te bousculer, et je devrais te défendre et on me prendrait l’autre bras. »

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Dans un petit geste, j’enlevais mes lunettes et je lui fis une bise sur la joue en la serrant de mon bras valide.

« Oh, ne t’inquiète pas, petite querelle avec ta tante sur un sujet passionnant. Je te dirai tout, promis. »

J’allais partir, mais au dernier moment, je croisais son regard en passant devant elle. Lui signifiant d’un coup d’oeil, de rester prudente. J’avais pris le même regard que je lui faisais, lorsqu’elle était enfant et qu’elle devait faire attention à ce qu’elle fasse.
Car, mon expérience me murmurait que tous les facteurs étaient au rouge. La tension de l’affaire, médiatique et politique faisaient que l’on était à l’abri de rien aujourd’hui. Un vieux sorcier, situé sur un siège non loin de moi se mit à se lever et leva les deux bras en l’air :

« KORRIGAN ! » beugla-t-il

Ce bon vieux Edward MacCormick. Je levais la main à mon tour et je me mis à gueuler aussi :

« MACCORMICK ! Tes vieux os ont réussi à te traîner jusqu’ici ! Et je vois que t’es juste à côté de moi ! Sacré veinard que je suis ! »

Le vieil homme me fit un grand sourire et agita les bras. Il devait fêter ses 105ans le mois prochain, et je comptais bien y venir. Après tout, il avait été un des Aurors les plus brillants de sa génération, et je lui devais tout mon respect.
Traversant ce qui me restait à finir de traverser, je m’asseyais.

« Hé beh ! Tu t’es encore battu?! »

« Chut, pas si fort. Je suis Directeur de Poudlard maintenant. Je ne me bats pas. Une longue histoire, j’texpliquerai. » dis-je en remettant mes lunettes avec un sourire qui partit jusqu’à mes oreilles.

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La vie c'est comme une carte de Chocogrenouille. 

Amato Animo Animato Animagus

Directeur de Poudlard

je suis un PNJ

« Parfait, je vois que nous avons un accord. » s’exclama Mary avec un faible sourire de connivence en direction d’Amenadiel Grimm. Elle se leva de son siège pour prendre congé du bureau de la forge. « Passez une agréable journée. » Un entretien professionnel entre la forge et la Joaillerie dont elle avait du s’acquitter à la demande de sa belle-sœur. Mary avait du mal comprendre pourquoi elle continuait de lui donner satisfaction, après tous c’était une médicomage de sainte mangouste. Mais elle se retrouvait souvent à faire des choses pour la Joaillerie Warrington.

Lady Warrington enlevait la suie qui venait d’apparaitre sur sa veste après avoir pris le réseau de cheminette pour se rendre au ministère. Relevant la tête, elle garda la tête haute, bien qu’un peu nauséeuse à la vue de toutes ses personnes présentent dans l’atrium. Certainement une partie devaient être de ce sang indésirable, ne pouvait-on pas privatiser ce procès à des personnes de bonne condition au moins ?

Commençant à se faire un chemin, elle secoua sa main devant son visage pour essayer de le rafraichir. Cette foule immense l’incommodait un peu, elle pressa le pas pour se rendre au sein du Magenmagot qui ne tarderait pas à ouvrir ses portes. En apercevant Lady Antonia Longerbane, elle fit un hochement de tête afin de la saluer. En passant le pied dans l’entre des juges, elle remarqua son époux en tenu. Parfois elle se demandait s’il avait obtenu ce poste uniquement à cause de son nom de famille. De son regard, elle remarqua bien vite une tête qui lui intéressait fortement. Le directeur de Poudlard était présent. Parfait. Elle se dirigea vers lui d’un pas décidé avant de prendre position à ses côtés.

« C’est donc une valse un peu trop rythmé avec le saule cogneur qui vous veut cette nouvelle tendance, directeur Korrigan. » formula-t-elle en guise de salutation et en s’asseyant les jambes croisés. « C’est une aubaine de tomber sur vous, il faut que nous convenions d’une nouvelle date de réunion, vous avez encore ajourné la dernière. » continua-t-elle en se penchant légèrement pour faire un signe de tête à l’homme aux côtés du directeur. « Monsieur. » Puis elle s’adressa de nouveau à @Luke Korrigan. « Qu’elle était votre dernière excuse ? Ah oui, vous aviez mal au ventre. Un problème menstruelle peut-être ? » termina-t-elle avant de se tenir droite amusé par sa question, mais ne montrant rien et regardant seulement à l’horizon ce qui allait suivre.

présentation de Mary Warrington
Mary est une sorcière d'ascendance sang-pur âgée de 42 ans. Elle a fait sa scolarité à Poudlard dans la maison Serpentard. Fiancée dès l'âge de 17 ans avant de rejoindre l'université à un certain Hazel Warrington. Elle l'épouse à la fin de sa scolarité et donne naissance à leur fils en 2006. Dans le même temps, son époux lui ramène un nouveau-né alors qu'elle en était à son 7eme mois de grossesse et lui demande de l'éduquer comme si c'était aussi son fils. Médicomage de Sainte Mangouste, membre du conseil de Poudlard, elle intervient pour les rendez-vous de la Joaillerie à la place de sa belle-soeur. Hazel Warrington est un juge du magenmagot.

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- Théa Lucia Rosewell -

INFOS FICHE DE PERSO

DEC.23-FEV.24

(EVENT) L'affaire Longerbane

Hati Abercombi

“Qui recherche la lune, ne voit pas les étoiles.”