(EVENT) L'affaire Longerbane

L'affaire Longerbane

07 02 2024

Elle réapparut à proximité de l'entrée du Ministère, pestant que le cabinet n'ait pas eu la présence d'esprit d'anticiper. Sans quoi, elle aurait pu arriver directement dans l'Atrium sans avoir à se farcir l'entrée des visiteurs. Mais cette fois ci, il n'y avait pas de rendez-vous à la sauvette ni de convocation officielle. Juste la parole d'un Directeur de Poudlard rapportée par le biais - à quel point exagéré cela restait à voir - des portraits de deux de ses prédécesseurs.

Alawn avait semé la zizanie parmi tous les vitraux de Caer Cynfeirdd pour venir la chercher jusque dans ses appartements. Mais il avait été écouté avec la plus grande attention puis Maeve avait quitté la forteresse dans la plus grande précipitation.

Dans l'Atrium, c'était une scène déjà apocalyptique qui l'attendait. Les gens courraient en tous sens, fuyant on ne savait quoi. La fontaine de la Fraternité avait été vandalisée, sans doute par des pro-hybrides un peu trop zélé. L'enquête tirerait bien la chose au clair. Un détachement d'auror arrivait au même moment qu'elle, se dirigeant tout comme elle vers le Magenmagot.

Là, le spectacle surpassait encore en chaos ce que l'Atrium avait eu à offrir. Et au milieu de tout cela, derrière la silhouette d'escogriffe de Crowley le Boucher, Maeve n'eut aucun mal à reconnaître...

« Les Sparas... »

Elle tenait là l'autre bout de l’énigme et pourtant rien ne faisait encore sens. Et ça n'était pas Crowley qui lui donnerait la moindre explication. Repérant rapidement l'autre créature, ainsi qu'une harpie mais pas de trace des accusés dont elle avait vu les visages cents fois dans la presse, elle chercha rapidement quelqu'un de confiance. C'est à ce moment qu'elle aperçut Jeremy Killbyrnes, pétrifié devant le nuage de poudre instantanée du Pérou.

« Briefe moi. Comment ça se fait que le Bureau m'ai pas appelée. J'ai pas confiance en cet enfoiré de Crowley, il ne pense qu'à faire le show... », fit-elle après avoir libéré l'auror.

Killbyrnes avait au moins le mérite de se conformer à un certain cadre, même si elle était loin d'être raccord avec lui la plupart du temps. L'auror la dévisagea encore un peu abasourdi. Son regard s'arrêta sur les ecchymoses que la chasseresse portait au cou.

« Ca chauffe ailleurs aussi ? »
« Non pas que je sache pour l'instant, mais faut pas compter que ça fasse pas de vagues. »
« C'est la guerre civile ici. On a dû maîtriser quelques quidams pour avoir les mains libres si tu vois ce que je veux dire. »

Elle voyait parfaitement bien, et l'histoire ne lui plaisait déjà qu'à moitié. D'un signe bref du menton, elle désigna le deuxième sparas...

« A mon tour de te briefer... »

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je suis un PNJ

Je me penchais pour écouter les paroles de Saul. Appuyant mon énorme mais sur son épaule, je l’attirais à moi avant qu’il ne parte sauver les étudiants pour lui glisser à l’oreille.

« Parce que tu crois qu’on en a douté ptit con. A ton avis pourquoi on t’a jamais retrouvé avec Fergus ? »

Je le libérais et je lui fis un petit clin d’oeil. Mon regard embrasa la salle. La jeune Felicity Grimm se tourna vers moi, le visage un peu désemparée. C’était d’une anarchie sans nom. Un collège se fit cramer par un tir de flamme. D’autres s’attaquaient aux juges. C’était n’importe quoi, il n’y avait plus aucune fidélité et chacun agissait selon ses idéaux.

« Qu’est ce qu’on fait Hank ? » me dit-elle paniquée

Je me tournais vers elle, et je me mis à croupie pour éviter que ma masse imposante ne prenne un sort.

« Va t’occupe de Stanley, essaie d’éteindre ce foutu feu, puis on se retrouve après. »

Elle hocha la tête et se dirigea en courant vers l’Auror qui brûlait. Je me relevais, calculant ce que ma prochaine action pouvait faire. Car… là, mon devoir était mis à mal. J’avais prêté serment pour protéger la population magique Britannique, et elle se divisait sous mes yeux. J’allais devoir faire un choix…
Au loin, je vis un étudiant brandir sa baguette sur Crowley. Serrant les dents devant l’inconscience du jeune homme ( @Xris Andērson ), je me mis à courir vers lui. Le sort du Juge Powell me permit d’y arriver et de poser un peu la situation. Crowley, lui, détourna son attention du jeune homme et élimina la première menace à mes yeux sans sourciller. Je vis alors qu’une deuxième baguette glissait de sa manche à son bras. Sans réfléchir, je me plaçais devant le jeune blond et je tournais ma tête vers Crowley d’un air menaçant.

« Occupe toi du deuxième Crowley, et oublie les étudiants deux minutes. A moins que tu ne veuilles absolument perdre ton poste. On ne sait pas l’affiliation des jeunes, et on n’est pas à l’abri d’avoir un héritier de haute famille ou le fils d’un haut placé. »

J’avais la posture dites du « bras cassé. ». Mon bras n’était pas en garde directement pointé sur Crowley mais il n’était pas non plus le long de mon corps. Mes yeux se posèrent sur Felicity qui tentait tant bien que mal de calmer le feu sur l’Auror. Je me tournais alors légèrement vers Xris et je déclarais d’une voix grave :

« Rejoignez vos camarades, regroupez vous, et dégagez d’ici. »

La justice, la vraie. Il n’y avait que cela de vrai, et il était hors de question à mes yeux qu’on s’en prenne aux pupilles de la nation magique britannique, qui était notre héritage. Le monde magique m’avait sorti du guetto moldu de Liverpool, et je comptais bien lui en être reconnaissant à tous les niveaux.

présentation de Hank McFury
Hank McFury est un Auror de 34ans. Connu dans l'unité pour avoir la plus grande carrure, il a un caractère blagueur, rassurant et un peu enfantin. Sous sa carapace de muscle, se cache un coeur d'or, prêt à protéger la veuve et l'orphelin coute que coute. C'est le meilleur ami de @Fergus Clearwater et ancien binôme.
Aujourd'hui, il est en binôme avec Felicity Grimm; une rookie un peu perdue dans ce chaos tout nouveau pour elle...

Spoiler:

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Même si le coq ne chantait pas, l'Auror viendrait. 

A little story.

Clearwater

Lady Antonia était morte ... Je me répétais cette phrase en boucle, tandis qu'autour de moi, je comprenais que c'était le chaos total. J'étais totalement terrorisée mais, en voyant la grande Longerbane s'écrouler, je ne pus m'empêcher de réagir. Ma voix aigüe perça la salle du tribunal :

"Lady Antonia ! Espèce de pourriture ! Assassin !"

Même si j'avais l'impression de marcher sur du coton, tellement j'étais dans le gaz, je me précipitais en direction de Crawley, celui qui avait mis fin à la femme (était-ce d'ailleurs vraiment une femme sous cette forme) qui était censée devenir une personne de ma famille.

"Incendio !"

Le sort partit de façon étonnamment précise. Etais-je dans un cauchemar ? Cela expliquerait peut-être pourquoi je prenais ce risque insensé pour une créature que j'aurais sûrement attaquée si j'avais ignoré sa véritable identité. Au fond de moi, une question demeurait : Atreus l'était-il aussi ? J'ignorais si Xris était encore à mes côtés, puisqu'il avait lui-même attaqué le même auror quelques secondes avant, parvenant à le désarmer. Je ne faisais attention à rien, ni à personne. Et pourtant, j'aurais peut-être dû m'inquiéter pour Lord Alaric qui risquait la même fin que sa défunte mère.

Spoiler:

L'affaire Longerbane

Topic commun

07 02 2024

Le chaos avait tout à coup cédé sa place à l’obscurité. Les sons terribles du conflit se mêlaient à ceux de la terreur pour laisser vivre à leur aise le désordre et la violence. Mais les images qui les accompagnaient n'étaient plus qu'un vaste écran d’un noir d’encre.

Jusqu’ici Siobhán avait bien tâché de garder les mains de @Selma Montero et de @Zion Webb dans les siennes pour ne pas prendre le risque de les perdre. Si les dernières minutes lui avaient bien appris une leçon, c’est qu’ils seraient toujours plus forts à plusieurs. Divisés, ils devenaient des cibles faciles aux yeux des plus puissants. Et les Korrigan n’étaient pas des cibles.

Privés de la vue, ils furent au moins épargnés de la vision d’horreur offerte par la plus terrible des démonstrations de haine, d’incompréhension et de méconnaissance. De là où ils étaient, en plein cœur d’une obscure fumée opaque, aucun d’eux ne vit Antonia Longerbane se faire assassiner de sang froid. S’ils avaient mieux prêté attention aux sons, ils auraient peut être pu entendre le bruit que faisait la mort quand elle s’approchait, mais il fut aussitôt éteint par un capharnaüm qui n’en finissait pas de gronder.

Quelque part, c’était peut-être mieux comme ça.

Dans le cœur battant éreinté du Ministère de la magie londonien, Siobhán réfléchissait encore à son prochain plan d’attaque — ou plutôt, de défense — pour protéger ceux qui devaient l’être. Sans savoir qu’il était déjà trop tard pour l’un d’entre eux. Son cerveau entièrement à la manœuvre pour s’enquérir d’une solution concrète, elle sentit à peine la présente de la petite créature qui venait d’apparaître tout près d’elle. Elle n'eut même pas le temps de comprendre qui l’avait touchée que ses pieds quittèrent le carrelage poussiéreux de l’hémicycle, aussitôt saisie de la sensation aussi volatile que désagréable d’avoir été changée en une vulgaire pelote de laine emmêlée, tirée de part et d’autre de ses extrémités, secouée tout à coup par de fortes nausées.

•••

Sous la ramure généreuse d'un sophora au port pleureur, ça n'était pas encore le printemps mais la neige avait fondu et à sa place, un moelleux tapis d'herbe présageait les pelouses du Domaine des Ombes Moires. Sous la dryade endormie, ils ne risquaient rien.

Miss Krépine fronça les sourcils. Avant quiconque, elle sentit l'inquiétante vibration sous leurs pieds. Écartant le feuillage, l'elfe passa la tête pour jeter un oeil. Au-dessus d'eux, le ciel se consumait, dévoré en plusieurs endroits par des brèches ourlées d'un crépitement orange sinistre.

Loin devant, les tours du magnifique château des Longerbane semblaient s'ébouler. L'elfe secoua tristement la tête.

La surprise de ce voyage impromptu fut si grande que Siobhán ne comprit pas tout de suite qu’elle avait transplané au cœur du grand jardin de la demeure des Longerbane, visité aux côtés d’un guide d’exception en la personne d’Arès Longerbane, à peine quelques mois plus tôt. Perturbée par ce brusque revirement de situation, elle avait à peine cherché à reconnaître les lieux et elle ne pensait même pas encore à savoir si sa main avait été suffisamment accrochée à celle de Selma et Zion pour qu’ils la suivent.

Car le premier visage qu’elle vit tanguer devant ses yeux une fois démêlée de ce tourbillon fut celui de l’elfe de maison des Longerbane. Dans son esprit confus, les pièces du puzzle étaient encore impossibles à assembler.

« Mrs Krépine ? » fut-elle seulement bonne à articuler dès que son estomac le lui permit.

Le maléfice du cœur de pierre, toujours tristement d'actualité, engourdissait désormais le bas de ses jambes et lui donnait des airs de poupée désarticulée alors qu'elle tentait quelques pas peu assurés vers l'elfe, une main posée sur la poitrine.

La douleur était encore supportable. Le silence et l'ambiance sombre qui régnait sur l'immense parc prêt à accueillir le printemps l'était nettement moins.

Siobhán n’avait rien dit de plus ensuite, mais cette seule question en posait des tas d’autres dans un silence et un flou aussi royaux que la demeure qui se dressait devant eux.

Sorts et résumé:

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An té nach bhfuil láidir ní foláir dó a bheith glic

ANAPHORE

l'affaire longerbane

Listen to the wind, it talks. Listen to the silence, it speaks. Listen to your heart, it knows. ⌠ Londres . 07.02.24 ⌡

Le calme n'avait plané sur la salle d'audience qu'un instant aussi futile que dérisoire. Sitôt le voile de l'apaisement levé, le chaos s'était fait de nouveau le chef d'un orchestre sanglant et lugubre. L'écho des sortilèges et maléfices s'unissait pêle-mêle aux chants de la ruine et de la destructions. Posté aux côtés du Sparas, le Juge Powell avait naïvement cru que sa seule présence et l'aura que dégageait Chinenye Ayodele (@Zion Webb) viendraient à dissuader les chiens de garde du Ministère de porter une dimension plus sinistre aux événements. En un battement de cils, en une fraction de seconde, les espoirs du magistrat volèrent en éclats. Et tandis qu'une rosée poisseuse ruisselait contre sa joue, Magnus comprit toute la signification de l'éclat argenté l'ayant brusquement aveuglé.

Le cœur lourd et l'ouïe bourdonnant d'une éclipse funeste couronnant sa bascule sur le marbre de la cour, le sang-mêlé s'avança la baguette pointé sur cet ersatz d'homme. Comment avait-il osé se faire juge, juré et bourreau dans le sacro saint de la Justice ? Autour, plus rien ne comptait, pas même les coups bas et attaques émanant d'un jeune public (@"Xrix Andērson"). Ses prunelles embrassées d'un juste enthousiasme, une rage mesurée dictant une conduite ferme, l'ancien diplomate comptait bien faire de ce petit chef de file un exemple. Balayant la remarque déplacée de ce troll d'un coup sec et célère, un sortilège d'arrestation enflamma la maigre distance séparant ces protagonistes.

« Que vous pensez Crowley ! » Les dents serrées, son timbre opiniâtre trahissait tout le dégout qu'il pouvait bien éprouvé pour cette parodie de fonctionnaire et ses semblables. « Vous ne manquerez certainement pas de répondre de vos actes devant le Magenmagot... » Plus que des menaces, l'héliaste se faisait la promesse de traîner devant cette même cour bafouée dans le sang et l'ingérence, toute cette mouscaille se prenant pour les maîtres du monde. Et puis l'obscurité dans son plus belle apparat s'acoquina à l'éther. Une cécité délétère pour celles et ceux venus en armes réclamer le sclape d'être innocents, là où le sexagénaire y vit une providence. Rebroussant chemin, Powell abandonna sa prise à la pénombre et regagna sa modeste place auprès de Chinenye.

« Miss Ayodele, nous devons à tout pris protéger l'autre créature, lorsque les ténèbres s'estomperont, je vous implore de m'aider à défendre ce qu'il reste de notre honneur. » Sa voix se faisait murmure comme étouffée par l'artifice d'une nuée sibylline, néanmoins sa doléance n'en demeurait pas moins noble. Gouverné par l'urgence et les cris déchirant de l'hybride, il se détacha de son éminente collègue et se laissa volontiers aiguiller par la détresse d'une bête pleurant son aînée.

Ses jambes flageolants sous une profusion d'adrénaline, le britannique passa sous silence une surprise aveugle. Dans la nuit noire, sa main courtisait désormais les contours inégaux d'une bête aussi répugnante au touché. Réprimant un hoquet de stupeur, sans perdre de vue son projet, le sorcier décrivit une large sphère (Protego Totallum), là où immobile, Longerbane fils regrettait sa défunte mère.

« Mes plus sincères condoléances Alaric, mais je suis au regret de vous annoncer que ne nous pouvons pleurer Lady Antonia en ces circonstances. » Avec compassion et prestance, il invitait cet être meurtris à reprendre du poil de la bête. Et à ses mots, de l'extrémité de son arme boisée, un aquilon émergea. Froid et violent envers les trouble-fêtes, ce vent se hasardait à proscrire l'opacité d'une brume rendant l'impalpable encore plus effrayant. « Du nerf mon garçon, ressaisissez-vous pour l'amour de Merlin ! » Incertain de bien se faire comprendre, les bras du juge tailladaient l'air en de grands gestes incompréhensibles.

mais c'est qui lui encore ?:

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L'affaire Longerbane

Cour du Magenmagot

07.02.24 Si Chinenye avait pu lancé des maléfices de mort avec ses yeux sans risquer des retombés du pouvoir en place et pour l'éthique de son propre empire, elle l'aurait probablement fait sur chacun des chasseurs ayant pénétré la cour du Magenmagot. Surtout Crowley dont elle détestait cette attitude belliqueuse et conquérante. Il avait cette façon de se comporter qu'elle détestait tout particulièrement depuis toujours, que ce fut par rapport à ce qu'elle vit, entendit et vécut tout au long de sa vie, en particulier de la part des hommes blancs.

Les lèvres pincées tant elle faisait des efforts pour contenir la fureur qui glaçait ses traits. À la façon qu'elle eut d'orienter son visage vers le juge Powell alors qu'il l'interpelait, on imaginait très bien toute la difficulté qu'elle rencontrait pour ne pas laisser sa propre magie s'exprimer.

« - Bien sûr, monsieur Powell, vous pouvez compter sur moi. »

Alors que le juge Powell tentait une approche vers Alaric Longerbane, Chinenye, quant à elle, chercha à lui gagner un peu de temps. Faisant tinter ses bracelets alors qu'elle dégageait ses bras de cette robe prune qui ne lui avait jamais senti aussi lourde à porter maintenant qu'elle était maculée d'un sang qu'elle s'était évertuée et qu'elle s'évertuerait à défendre jusqu'à ce que le souffle la quitte, elle claqua des deux doigts.

Aussitôt, alors qu'elle s'avançait d'un mètre, voir peut-être un peu plus pour permettre à Powell d'avoir suffisamment d'espace pour faciliter son échange avec le fils héritier des Longerbane, d'un informulé savamment exécuté, Chinenye incanta un Nebulus Maxima.

Des pas qu'elle fit, des chutes de sa robe de sorcière, une épaisse fumée s'éleva alors du sillage qu'elle laissait derrière elle. Très vite, le tribunal était couvert d'un épais brouillard dans lequel elle entendait bien devenir maîtresse des lieux.

Jetant son chapeau à ses pieds, défaisant sa longue natte (aujourd'hui d'un beau noir), elle retira ses talons sans se courber. De ses lèvres, on entendit quelques mots en bambara s'échappaient comme une douce poésie qui n'avait de délicat que les sons de ces vers.

« Viens !
Je suis là
À t’attendre

Tiens !
Je te vois
Vouloir pendre

Ma liberté

Mes poignets
Je te tends !
Mon destin
Et mon cou

À présent

Que ta laisse
Me lacère
Viens !
Tiens !
Et libère
Mon chagrin »

Dans les ombres, si l'on était encore capable de percer sa silhouette au travers de l'épais brouillard qui ne tarda pas à humidifier quiconque se trouvant en son sein, Chinenye invoquait la puissance des siens. Une ode à la divinité des eaux, un poème à la mère des Sirènes dont on percevait toute la détermination de la juge Ayodele qui n'hésiterait pas à invoquer la puissance de Mami Wata pour permettre au Juge Powell de sauver Alaric Longerbane.

Présentation de Chinenye Ayodele:

Résumé:

Affaire Longerbane

Cour du Magenmagot

05.02. La mort d'Antonia Longerbane plongea Saúl dans une espèce de stase dont il ne parvenait pas à se sortir. Malheureusement pour lui, les choses se passèrent bien trop vite par la suite pour qu'il n'ait réellement le temps de laisser exploser sa fureur en brûlant convenablement Crowley qui venait de se faire désarmer par un élève de Poudlard ( @Xris Andērson).

Ecoutant vaguement les propos de Powell, Saúl faisait preuve d'une retenue inhumaine pour quelqu'un de son tempéramment. Son regard glissa quelques instants sur @Siobhán Gavalagh-Korrigan qui semblait étrange. Cette dernière disparut dans un nuage sombre, emportant avec elle deux élèves dans ce qui semblait être sa fuite, un métisse et une latina.

Le Langue-de-Plomb, qui venait de voir se retirer une source d'inquiétude de son horizon, se retourna vers Hawk (@Fergus Clearwater) qui semblait vouloir raisonner Crowley. Saúl pesta en espagnol, avant de s'éloigner des Aurors, baguette magique au poing, pour se rapprocher du mieux qu'il pouvait du sparas afin d'aider ce dernier comme l'eut fait précédemment @Siobhán Gavalagh-Korrigan, tandis que @Chelsea Waldorf perdait toute sa contenance pour envoyer de jolie flamme sur le chasseur qui méritait bien plus.

Sous les propos de Powell qui tentait de raisonner les chasseurs, Saúl tenta de prendre un peu de hauteur pour mieux visualiser la pièce. C'était en se retournant vers le centre du tribunal qu'il vit le juge Ayodele faire apparaître un épais brouillard.

Malgré le changement de ses iris dont le noir avait laissé place à un vilain jaune, Saúl, très vite, ne parvenait plus à distinguer quoique ce soit au sein de la cour du tribunal.

L'Affaire Longerbane

Le chaos.
La chaleur.
Puis, la pénombre.
La flamme d’une bougie silencieusement soufflée, laissant les regards se bercer de pénombre.
Se perdre dans l’immense noirceur.

Seules les voix, imperceptibles et désormais presque futiles, emplissait ce néant grandissant.
La respiration de Xris s’accéléra.
Un sentiment d’étouffement.
D’être pris au piège.
Comme ces témoins présentés dans de minuscules cages.
Et dont les mouvements restreints, seraient bientôt proche de l’impossible.

Le souffle court, le grand blond recentra son attention sur la silhouette qui se tenait à ses côtés.
S’interposant entre lui et celui qui s’était proclamé bourreau d’une créature représentant une liberté.
Qui bientôt, risquait de s’éteindre à son tour.

Percevant les paroles de Chinenye Aodele ( @Zion Webb ) lui parvenir dans un écho lointain.
Xris serra les dents et se posta devant le visage de Hank Mc Fury ( @Luke Korrigan ), le regard plus froid que jamais.

- Je dois la retrouver avant qu’eux… ne le fassent. Son regard plein de haine se porta sur Crowley. La seule manière dont je quitterai cet endroit sera pour retrouver Aphrodite Longerbane. Son regard glacé se posa à nouveau dans celui de l’Auror.

Dans sa main, l’artefact laissé par Alaric Longerbane ( @Maeve Cynfeirdd ), commençait à entailler sa peau.
Et ses oreilles bourdonnèrent alors qu’un épais brouillard se répandait dans l’hémicycle.

Spoiler:

L'affaire Longerbane

07 02 2024

Trop de raffut, pensa Morana.

Positionnée derrière Maeve et Killbyrnes, elle avait écouté avec attention le debrief de la cheffe de famille et de l’auror. La situation était en train de dégénérer. Entre les cris, les sortilèges, l’enceinte du Magenmagot était devenue une vraie fourmilière qui grouillait.

Arbalète sur l’épaule, Morana jaugeait d’un regard lointain le spectacle du sparas qui venait de perdre sa moitié. Seul Merlin savait à quel point ces créatures pouvaient devenir dangereuses une fois blessées au cœur de cette façon. Et dire que tout ça arrivait car Antonia avait refusé de suivre la préconisation… On l'avait prévenu - Morana l'avait prévenu, et voilà que désormais, elle récoltait le chaos engendré dans l'enceinte du Ministère. Antonia n'en avait plus rien à faire, elle, ah... ! Facile pour elle.

Morana eut une petite grimace agacée – la sparas aurait pu évité tout ça. Un sacrifice que je dois faire... Les mots de la sparas résonnaient désormais dans l'oubli, puisqu'elle ne les prononcerait plus jamais.

Pour ce qui était d’Alaric, ç’aurait été miséricorde que de l’achever sur le moment, mais si elle laissait la chose aux chasseurs, ça allait sans doute traîner en longueur. Crowley aimait un peu trop jouer avec ses proies. Un bon à rien, un énième sorcier avec un égo démesuré, qui aurait ce qu’il méritait en temps et en heure. Un Boucher.

En attendant, le sparas continuait, et la foule en délire venant d’assister au meurtre de la première bête prenait des airs de bacchanales furieuses. Si le second sparas venait à mourir, c’était toute l’institution du Ministère qui risquait de s’effondrer.

L’opinion public se rangerait bien rapidement derrière la protection de ces créatures fantastiques, si mal aimées, leur laissant bientôt le champ libre pour leurs affaires, sans qu'on ne puisse plus rien en dire sans passer pour un énième conservateur.

Morana jeta un regard vers la juge Ayodele qui était en train de faire appelle à des forces occultes, avec le magistrat et diplomate Powell.

« Qu’est-ce qu’on fait ? » souffla Morana vers Maeve, alors que le sol était en train d’être léché par le brouillard épais.

La demi-fée jeta un regard vers le sparas restant, se laissant avaler par la fumée épaisse. Son regard resta en revanche fixé sur la créature dont elle devinait qu’elle n’avait pas bougé depuis le début, et le sparas devait également la regarder, puisqu’il l’avait reconnu dans la foule.

S’il venait à mourir…

L’hybride inspira profondément et avança de quelques pas, profitant de la confusion générale et du brouillard opaque pour passer inaperçue. Parfaitement à l'aise dans ce genre d'environnement, elle s'y déplaçait avec aisance, se basant presque ou uniquement sur son ouïe, prédatrice nocturne parmi toutes.

Elle se pencha en sentant sous son pied des épaisseurs, pour ramasser deux débris qu’elle sélectionna particulièrement épais et pointus, semblables à des éclats de chandeliers qui avaient été soufflé à un certain moment.

Elle se concentra ensuite pour deviner les deux silhouettes qui étaient encore à discuter au sein du protego.

Faisant deux pas en arrière, elle lança deux waddiwasi coup sur coup, de sorte que le premier réussit à ouvrir une brèche dans le protego et permette au second débris d’entrer à pleine puissance.

Sans attendre le résultat, elle revint vers Maeve, l’air impassible. Elle avait fait ça le plus discrètement possible, et si ça avait eu l’effet escompté, elle aurait fort à gérer lors de la prochaine assemblée…

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Morana réussit son jet de discrétion (action compliquée) : son geste se fond dans le brouillard de la juge Ayodele, difficile de savoir que c'est elle et où elle est !
Elle réussit également à lancer 2 waddiwasi sur des débris d'acier pointus (sort 70% réussi)

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__ I'll find my way __
__ Through night and day __
__ 'Cause I know I just can't stay __
__ Here in heaven __

C'était le chaos le plus total. Il m'était difficile de garder un oeil sur ma fille tout en me délectant de ce qui était en train de se jouer devant moi. Les sparas avaient décidé de se montrer et autant dire que cela avait éveillé, chez ces faibles sorciers, une peur incontrôlable. De mon côté, j'avais été visée et c'est pourquoi j'avais pris ma forme de harpie, attirant sur moi de nouveaux jets de flèche.

Je déployais alors mes ailes et je m'envolais, ayant tout de même le temps de voir Lady Antonia Longerbane se faire abattre. Un sourire se posa alors sur mes lèvres. Certes, je perdais une alliée, mais cet assassinat allait forcément faire parler ... Et la société sorcière allait devoir choisir un camp. Des cris de consternation s'élevaient déjà et je vis Chineye Ayodèle faire des incantations permettant à un brouillard de s'installer. C'est d'ailleurs au même moment que j'aperçus les deux soeurs Cynfeird.

Battant des ailes pour me mettre au-dessus de ces dernières, je lançai alors :

"Il est l'heure de payer ta dette, Maeve Cynfeird. Tue un étudiant et dis que tu as vu le sortilège lancé par un auror. Si tu n'honores pas ta dette, Cynfeird, mon clan se lancera à la poursuite de ta descendance ... Ne lui laissant aucun répit. Attaque !"

Je voulais que le monde sorcier explose, et quoi de mieux que la mort d'un innocent étudiant pour démarrer une révolution ? La petite blonde ferait l'affaire, puisqu'elle attaquait d'ailleurs elle-même un auror ... Ne voyant ni Siobhan, ni Eynaelle, j'espérais que tout cela prenne fin vite pour que je puisse vérifier que les deux allaient bien. J'aurais bien lancé une nouvelle boule de feu, mais je ne voyais plus grand-chose et le risque que je touche l'une de ces deux filles était bien trop grand.

Spoiler:

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